Désormais, Ben Messaoud et ses camarades n'ont plus le choix : ils doivent gagner à Hammam-lif C'est une formation marsoise sans repères qui a affronté samedi dernier un adversaire direct dans la lutte pour le maintien, en l'occurrence la JSK. Si la défaite fait partie du jeu, la manière avec laquelle les Marsois ont concédé la défaite remet sur la table le débat sur l'aptitude mentale des joueurs à gérer leurs matches et, par conséquent, assurer leur place parmi l'élite. Après la défaite, le capitaine de l'équipe a tenté tant bien que mal à trouver les mots jutes : «Nous nous excusons auprès de nos supporters. En concédant la défaite devant la JSK, nous nous sommes mis dans le pétrin. Nous savions dès le départ que cette saison allait être difficile. Il nous reste encore un match à jouer. En dépit de cette défaite, nous demeurons maîtres de notre destin», a déclaré Bilel Ben Messaoud. «Le match de vie ou de mort» L'entraîneur marsois a mis plus de vingt minutes avant de sortir des vestiaires et venir parler aux journalistes. Le visage grave, il essayait lui aussi de trouver les mots justes pour expliquer les raisons de la défaite : «Nous avons perdu le match qu'il ne fallait pas perdre. Auparavant, nous avons fait pourtant six bons matches successifs. Une victoire devant la JSK nous aurait soulagés définitivement. Mais je n'ai pas de reproches à faire à mes joueurs. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient», a déclaré Tarek Thabet avant de poursuivre : «Je tiens à féliciter le gardien kairouanais, Ali Kelaï. Comme au match aller, il fut décisif. Il a arrêté cinq occasions nettes, sans compter les trois occasions que nous avons ratées. Je viens de parler avec les joueurs et je leur ai dit qu'on ne pouvait pas faire marche arrière. La question qui se pose maintenant est de savoir comment nous allons entamer la préparation en prévision de cette dernière confrontation de la saison. L'ultime sortie du championnat sera un match de vie ou de mort. Nous n'avons pas d'autre choix que de gagner pour sauver notre peau parmi l'élite». Maintenant que le mal est fait, la balle est désormais dans le camp des joueurs. En tant qu'entraîneur, Tarek Thabet a joué toutes ses cartes samedi dernier. Mais ni Amdouni ni Ernest, encore moins Lahdhiri ne se sont montrés efficaces. Loin de là. L'équipe évoluait sans repères tout au long du match. A Bilel Ben Messaoud et à ses camarades de soigner leur jeu et surtout, de se montrer beaucoup plus lucides mentalement s'ils veulent préserver leur place parmi l'élite.