Un but précoce de Khelifa offre le titre à un CA qui a été efficace face à une USBG qui n'a pas à rougir de sa défaite. Stade de Radès, Public nombreux, temps très chaud, arbitrage de Sadok Selmi. Avertissements : Belkhither, Jaziri, Abdi, Coulibaly, Khraief, Khfifi, Expulsion de Khelifa et Ben Ismail, Le CA bat l'USBG 1-0 –but de Khelifa à la 2' CA : Ben Mustapha, Belkhither, Abdi, Ifa, Jaziri, Ghandri (Ayadi), Dkhillali, Chenihi ( Ben Yahia), Darragi ( Haddad), Khelifa, Rusike USBG : Charfi, Khraïfi ( Mansour), Hmizi, Coulibaly, Ben Ismail, Abbes, Jacob, Darragi, Samti (Abdessalem), Harbaoui ( Jaziri), Khfifi Il sera écrit quelque part que le CA allait reprendre le trophée de la coupe 17 ans après devant une USBG courageuse et qui n'a pas joué pied levé. Il sera écrit que ce CA n'a pas bien joué, a raté deux occasions lamentablement par Ruzike ( quel gâchis) mais a su gagner et c'est ce qu'il faut. Pas de manière franchement pour une équipe favorite qui a autant de solutions et qui jouait devant une équipe amputée de trois cadres mais qui a tenu bon. Et si Khelifa n'avait pas marqué ce but au pesant d'or à la 2' en reprenant un centre de retrait de Abdi ? On avait pensé que les clubistes allaient dominer et marquer des buts, mais ce n'était pas le cas. Comme si ce but assassin a brouillé les clubistes qui ne savaient pas quoi faire. Comme si ce but a obligé l'USBG à jouer avancée, elle qui n'avait pas les moyens de construire des attaques. Les joueurs de Ben Guerdene allaient jouer à l'usure restant à l'affût de la moindre erreur défensive du CA. Franchement, on a du mal à analyser ce match pour deux rasions : on a joué une finale de coupe sous un soleil de plomb, chose qui a empêché les joueurs de courir et de faire l'effort qu'il faut. Deuxième raison, qui n'est pas forcément liée au soleil et à la chaleur : il y avait une telle médiocrité technique du côté des clubistes et des sudistes qu'on n'a décelé que deux grosses occasions. Et les deux furent ratées lamentablement par Rusike (23' et 70') qui a confirmé qu'il n'a rien d'un grand joueur. Ses ratages pouvaient faire du mal à son équipe qui n'a pas, on le sait, des joueurs capables de gérer la possession du ballon et de tenir bon en défense. Abdessalem et avant lui Khefifi qui réclamait un penalty après un duel avec Jaziri ( ça paraît plus épaule à épaule ) auraient pu égaliser. Ceci dit, pas d'occasions nettes pour l'USBG, mais plutôt des situations assez dangereuses sur la fragilité des joueurs du CA ( très loin techniquement d'un niveau de finale). Le moral Le CA n'a pas volé son titre. Mais sur le match, on a du mal à détecter quelque chose de positif. Le CA n'a pas bien joué, et a éprouvé beaucoup de peine à varier son jeu, à exploiter les balles arrêtées, et hormis Khelifa, Belkhither, Ifa et Ben Mustapha, les autres joueurs ont été loin du compte. Chenihi, dans un jour sans, et Darragi, émoussé et incapable de tenir à cette chaleur, en sont la preuve. Le CA a joué avec l'expérience et l'envie de sauver la saison, mais techniquement pas grand-chose à dire. C'était un match moyen, très moyen. L'idée Dkhillali-Ghandri n'a pas bien fonctionné, alors que Haddad et Ben Yahia ont donné un peu plus de profondeur au milieu. Ce titre sauve une saison très moyenne avec beaucoup d'échecs en championnat et des hauts et des bas de tous genres. Ellili aura à savourer ce titre mais penser au difficile match contre le FUS Rabat en coupe de la CAF. C'est très bon pour le moral, pour l'histoire de ce club prestigieux. Ça peut être aussi le point de départ d'un nouveau cycle, avec sûrement des joueurs qui vont quitter (plusieurs d'entre eux ne sont pas à la hauteur du prestige du club). Pour Ben Guerdene, c'est un match honnête et une prestation à ne pas en rougir. Cette finale 2017 est à oublier. Mais pourquoi joueur à 15h30 en cette chaleur ? On a vu le résultat.