Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco est réuni depuis dimanche et pendant dix jours à Cracovie, en Pologne, pour dresser la liste des sites à préserver pour leur valeur universelle. Cette année, une trentaine de sites sont candidats afin de bénéficier de ce statut. Trente-quatre sites dans le monde sont soumis à l'examen de l'Unesco, pour être classés «patrimoine mondial de l'humanité». Ils aspirent tous à rejoindre les 1.052 lieux bénéficiant déjà de ce statut prestigieux. Les heureux élus mettent généralement en avant ce classement qui peut doper le tourisme et redynamiser l'économie de toute une région. Les pays peuvent ainsi bénéficier d'aides financières leur permettant d'entretenir les sites pour rester sur la liste de l'Unesco. La première semaine de la réunion du Comité du patrimoine est consacrée à une revue minutieuse de l'état de conservation des sites déjà classés. Ainsi, cinq lieux pourraient passer cette année dans la catégorie «patrimoine en péril». C'est le cas par exemple de la Vallée de Katmandou, au Népal, touchée par un violent séisme en 2015. A l'inverse, le parc de Comoe en Côte d'Ivoire pourrait être retiré de la liste des sites en danger. Asmara candidate Enfin, les trois derniers jours de la session sont dédiés à l'étude des dossiers des nouveaux postulants au patrimoine de l'humanité. A noter la candidature de la ville d'Asmara, capitale de l'Erythrée, dans la Corne de l'Afrique. Une proposition qui réjouit la directrice du comité, qui note qu'on perçoit mieux, en Afrique, ce qu'est le patrimoine. Le patrimoine mondial désigne un ensemble de biens culturels et naturels présentant un intérêt exceptionnel pour l'héritage commun de l'humanité. Il est actualisé chaque année depuis 1978 par le comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), une institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies.