En réponse à l'article publié au journal La Presse du 24 juillet à la page 3 concernant les coupures d'eau dans la région de Ras-Jebel, la Sonede tient à préciser que contrairement à ce qui a été évoqué, les faibles pressions enregistrées durant les derniers jours sont dues à la forte demande en eau suite à la canicule que vit la ville, à l'instar de toutes les régions du pays et non au transformateur sous-dimensionné de la station de pompage de Hriza selon l'article. En effet, le changement du transformateur de la station de Hriza, avec augmentation de sa capacité ainsi que celle du pompage ont eu lieu le 15 juin 2017. De ce fait, la capacité de pompage est passée de 180 à 230 litres/s cet été. Dans le même contexte, la Sonede précise que le système d'alimentation en eau potable de la rive sud de Bizerte (Ras-Jebel, Ghar El Melh, El-Alia et Rafraf) a été renforcé cet été, par la mise en service d'un nouveau forage d'un débit de 30 litres/s en plus de l'entrée en exploitation du nouveau grand projet de la rive sud de Bizerte permettant un débit supplémentaire à la station de Hriza de 50 litres/s. Nous sollicitons La Presse de vérifier l'information auprès des responsables de la Sonede qui sont disponibles pour toute demande d'information nécessaire concernant ses projets et services. Ndlr Nous avons eu à publier l'année dernière plus d'un papier où la Sonede rassurait ses abonnés de la région de Ras-Jebel, à travers les colonnes de notre journal que ladite région serait mise à l'abri des perturbations et coupures à partir de l'été en cours. Le nouveau forage d'une capacité de 30 litres/s sur lequel misait la Sonede est réalisé depuis fin 2016. Suite à quoi, il a été raccordé à une conduite adduction de 500mm, acheminant l'eau vers El Alia et précisément vers la station de pompage de Hriza. L'eau y est disponible en abondance et n'attend qu'à être pompée vers les cités concernées par ces perturbations à répétition. Cela dit, tout ce qui a été fait cherchait à prémunir la région de Ras-Jebel contre les risques de coupures lors du pic de consommation estival. Mettre maintenant les perturbations récentes sur le compte de ce pic nous semble incompréhensible... Quant aux détails techniques évoqués dans notre article, nous les avons puisés d'une source sûre et informelle auprès de la Sonede. Enfin, il semble qu'un certain déficit de communication Sonede-abonnés aurait été de tout temps à l'origine des équivoques et malentendus. Et l'on gagnerait désormais à le combler au mieux des intérêts des uns et des autres.