Le technopôle de Sfax a organisé une cérémonie de signature d'un protocole de partenariat entre Telnet-Inc et Airbus Safran Launchers, et ce, le 14 août au Centre de recherche en numérique de Sfax. Ce protocole vise à faire du technopôle de Sfax un centre de rayonnement spatial à l'échelle internationale et continentale grâce au partenariat entre le Groupe Telnet et le leader européen Airbus Safran Launchers, signé à l'occasion du forum d'investissement Tunisia 2020. Cette action a été menée dans le cadre d'un projet qui consiste à accompagner le développement d'une filière spatiale à travers la conception et la réalisation d'une unité d'assemblage, d'intégration et de test de microsatellites (Aitc). Ce projet sera implanté au technopôle de Sfax sur un terrain de 5.500 m2 et sera composé de deux bâtiments : 1.500 m2 pour le centre de test et d'assemblage, et un bâtiment d'ingénierie de 3.000 m2 avec 3 niveaux : un niveau pour l'ingénierie et la conception des satellites, un niveau pour la recherche, les brevets et le cluster dans le domaine du spatial et un niveau pour le développement des services innovants dans l'espace. Ce projet permettra la création de 500 emplois directs à partir de 2018, et 1.000 à 2.000 emplois indirects (chercheurs, partenaires industriels, sous-traitants, sociétés de service...) Une distinction pour la Tunisie A la faveur de ce projet d'envergure, la Tunisie se distingue encore une fois au niveau international. La filière spatiale exige des technologies de pointe de très haut niveau. Les composantes des avions, qui sont déjà fabriquées dans notre pays, rapportent un panier de devises important. En outre, une main-d'œuvre spécialisée et des cadres formés dans les grandes écoles supérieures sont mobilisés pour relever ce défi technologique. Le technopôle de Sfax peut ainsi assurer un rayonnement au niveau national, mais également au niveau international grâce à ces activités relatives à l'aéronautique. Le point fort de cette coopération avec ces institutions internationales réputées sera incontestablement les échanges de connaissances et le partage, ce qui va donner à l'industrie tunisienne une valeur ajoutée élevée. Un autre point positif du projet consiste en la création de 500 postes d'emploi directs. C'est une occasion propice pour réduire un tant soit peu le taux du chômage et permettre à ces jeunes diplômés, dont certains sont sans emploi depuis des années, de mettre leurs connaissances et leur talent au profit de ce projet grandiose.