Deuxième petite victoire des Gabésiens face à des Médeninois qui n'avaient pas de quoi inquiéter Stade olympique de Gabès. Temps chaud. Pelouse en bon état. Assistance moyenne. Arb. Mehrez Melki. SG bat COM 1-0 but de Melliti (62') SG : Naouara, Nefzi, Haj Mabrouk, H. Abbès, Ben Sassi, Mida, Melliti, Tej (Gmach), Moses Orkoma, Gharsallaoui (Bourouba), Isaka (Mansour) COM : Bahi, Rjili, Rabii, Arfaoui, Lassoued, Touil, Mnafeg, Lounissi (Farhat), Amri, Belghali, Felhi Comme lors de la première journée devant une équipe aghlabide fortement amoindrie et pâlotte, le SG est parvenu à arracher un succès des plus laborieux sur le score étriqué de un but à zéro inscrit dans la première moitié de la seconde période par Khaled Melliti. Une deuxième fois, le coach des «Vert et Blanc» préfère regarder le score inscrit sur le tableau d'affichage et ne pas entrer dans le détail concernant le volume et la qualité de jeu produit. L'essentiel à ses yeux est que la «Stayda» a engrangé six points en deux matches et peut rêver d'un début de parcours tonitruant, voire époustouflant oubliant que les deux adversaires dont il a eu raison ne sont pas de gros calibres et ne peuvent pas constituer une référence crédible et rassurante. Si Isaka Abudo a été le sauveur et l'artisan de la victoire de la journée inaugurable face à JSK, le duo Gharsallaoui-Melliti a pris cette fois le relais et a été derrière ce deuxième succès. Le premier cité, doté d'une grande vivacité, a mené à lui seul la vie dure à une équipe de Médeinie fort modeste et qui était à court d'arguments, notamment offensifs. Après avoir mis de la tête légèrement à côté (8'), raté de peu de bien armer son tir du pied gauche (18'), effectué sans réussite une jolie tête plongeante (55'), Khaled Gharsallaoui, la belle trouvaille de Mohamed Kouki à l'ESM, transféré durant ce mercato au SG, a brillé une nouvelle fois à la 62' en éliminant d'une jolie feinte son ange gardien en pleine surface de réparation et en servant sur un plateau du pied gauche Khaled Melliti. Ce dernier n'avait qu'à catapulter le ballon à droite et hors de portée du portier visiteur Hamza Bahri. Ce but de la délivrance va être défendu crânement par les protégés de Gérard Busher, alors que les hommes de Afouane Gharbi, impuissants et passifs, ne sont arrivés à créer qu'une seule action digne d'être citée, celle de Ali Amri, dans un tête-à-tête avec Wassim Naouara, mais sans fin.