• L'inscription du Code du statut personnel dans la Constitution, meilleure illustration de la volonté politique du Président Ben Ali de promouvoir la situation de la femme • L'amélioration des conditions de la femme au cœur des priorités nationales • Le Crédif est appelé à œuvrer au développement des relations d'échange, de partenariat et de coopération avec les institutions et organisations similaires Le numéro spécial de la revue Info-Crédif, publié par le Centre de recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme (Crédif), à l'occasion du 20e anniversaire de la création du Centre, se distingue par un éditorial signé par Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, présidente de l'Organisation de la femme arabe et présidente des Associations "Basma" et "Saïda", sous le titre "Une base cognitive solide, garante du succès des réformes sociales". La Première Dame de Tunisie, dont le portrait illustre la couverture de ce numéro spécial, souligne le leadership de la Tunisie dans le domaine de la modernisation sociale, l'émancipation de la femme et la consolidation de son statut au sein de la société, mettant l'accent sur l'initiative avant-gardiste du Président Zine El Abidine Ben Ali relative à la création du Crédif. La création de ce centre, écrit Mme Leïla Ben Ali, s'inscrit dans le processus réformateur de la Tunisie du Changement qui a placé l'amélioration des conditions de la femme au coeur des priorités nationales et qui a fait de la recherche scientifique un moyen de renforcer l'égalité des chances entre l'Homme et la Femme. L'épouse du Chef de l'Etat se félicite des riches contributions du Crédif, depuis sa création, à travers ses études et ses recherches, à la consolidation du rôle de la femme et de son statut. Elle met en relief les responsabilités qui incombent au Crédif dans la concrétisation des objectifs ambitieux du nouveau Programme présidentiel "Ensemble relevons les défis" qui place le Crédif et l'ensemble des institutions et structures nationales face à d'importants défis. La Première Dame de Tunisie relève, dans cet éditorial, que les droits de la femme et les acquis qui lui ont été assurés par les législations de l'Etat de l'indépendance, durant les trois premières décennies de l'expérience nationale de développement, ont constitué un socle qui a été renforcé et consolidé par le Changement du 7 novembre conduit par le Président Zine El Abidine Ben Ali. Un souffle résolument moderniste Mme Leïla Ben Ali souligne que le Changement du 7-Novembre, en tant que projet politique et sociétal, s'inscrit dans la continuité du legs intellectuel et réformateur national, celui des écoles de la pensée éclairée de l'ijtihad. Elle fait remarquer que la meilleure illustration de la volonté politique du Président Ben Ali de promouvoir les conditions de la femme réside dans l'inscription du "Code du statut personnel" dans le texte de la Constitution, en vertu de l'amendement de 1997 et le renforcement de son statut juridique à travers la réforme fondamentale de 2002. La Première Dame de Tunisie écrit que la volonté d'enrichir et de promouvoir les acquis de la femme trouve, également, son expression, à l'ère du Changement, dans un ensemble de réalisations législatives et institutionnelles, dont, notamment, les amendements importants du 12 juillet 1993 apportés au Code du statut personnel et qui lui ont donné un souffle résolument moderniste. Sur un autre plan, Mme Leïla Ben Ali explique que l'initiative avant-gardiste du Président de la République relative à la création du Centre de recherches, d'études, de documentation et d'information sur la femme (Crédif) procède, indubitablement, de ce processus réformateur si attaché aux constantes et acquis de l'expérience tunisienne en matière d'émancipation de la femme et qui érige en priorités l'amélioration de sa condition et la consolidation de son statut dans la vie publique comme dans les divers domaines du développement. Elle ajoute que le parcours des vingt années qui se sont écoulées depuis la création du Crédif offre l'opportunité de faire le bilan de ses apports si riches constitués par les études scientifiques et les recherches de terrain qu'il a réalisées, de même que par son suivi permanent des divers indicateurs et statistiques relatifs à la femme, éclairage très précieux pour ce qui est des moyens de renforcer le rôle de la femme en tant que partie prenante de l'œuvre de développement, et de promouvoir son statut en tant que citoyenne jouissant de la plénitude de ses droits et devoirs. L'épouse du Chef de l'Etat affirme que le recours à la recherche scientifique en tant que moyen permettant de renforcer l'égalité des chances et l'égalité tout court entre la femme et l'homme s'inscrit au cœur des choix nationaux et des efforts continus en faveur de l'amélioration de la condition de la femme et du renforcement de son rôle. Elle fait remarquer que ce sont des choix qui procèdent d'une prise de conscience profonde du fait que les réformes sociales poussées ne peuvent fructifier ni réussir que si elles s'appuient sur une base cognitive solide et que les grandes mutations civilisationnelles avaient toujours été précédées de courants de pensée novateurs et d'innovations scientifiques porteuses. Culture du partenariat Mme Leïla Ben Ali souligne que le Crédif est appelé, au cours de l'étape à venir, à intensifier ses efforts et à multiplier ses initiatives en matière de réalisation d'études en rapport avec le statut de la femme dans la vie publique et d'organisation de conférences et cycles de formation destinés à promouvoir les aptitudes des femmes cadres dans les domaines du management et de la gestion, outre l'accroissement de la contribution du Centre dans les domaines de l'information et de la sensibilisation à travers, écrit-elle, la réalisation d'études et d'enquêtes de terrain et la production de contenus scientifiques et médiatiques susceptibles d'appuyer les efforts nationaux visant à enraciner la culture du partenariat entre la femme et l'homme au sein de la famille et dans la société, mais aussi dans les structures de l'action politique et civile. A cet égard, Mme Leïla Ben Ali affirme sa profonde conviction que le Centre s'emploiera à mieux faire connaître sa production auprès de tous les intervenants dans ce domaine et auprès des composantes de la scène politique et civile afin que cette production ait son écho dans les visions et approches des différents partenaires nationaux, en particulier les organisations et associations qui ont prospéré d'une manière sans précédent, à l'ère du Changement. Le centre gagnerait, aussi, écrit-elle, dans le contexte des enjeux et priorités de l'étape, à se focaliser sur la réalisation de projections dans les domaines relevant de sa compétence en tant qu'outil nécessaire aux décideurs pour la définition d'objectifs quantitatifs et qualitatifs précis et rigoureux à même de favoriser la promotion continue de la condition et du statut de la femme tunisienne. Au plan extérieur, la présidente de l'Organisation de la femme arabe souligne que le centre est appelé à œuvrer au développement des relations d'échange, de partenariat et de coopération avec les institutions et organismes similaires à l'échelle régionale et internationale, ce qui offrirait des opportunités plus grandes pour faire connaître l'expérience pionnière de la Tunisie en matière d'émancipation de la femme et concernant sa position de précurseur dans les domaines de la modernisation sociale, la consécration de la démocratie, des droits de l'Homme et des libertés et aussi afin de mettre à profit les expériences des autres nations et civilisations. Elle ajoute, en conclusion : «C'est ce que nous avons tenu à concrétiser depuis notre accession à la présidence de l'Organisation de la femme arabe en œuvrant à développer la coopération et le partenariat à l'échelle arabe avec les organisations et structures de la société civile compétentes, ce qui permet la conjonction des efforts en faveur de l'avènement d'une réalité sociale nouvelle et plus évoluée, dans laquelle la femme arabe serait une citoyenne jouissant de la plénitude de ses droits et devoirs».