Selon le président de l'ARP, même s'il n'y a pas un consensus définitif sur la question de l'élection d'un président pour l'Isie, les négociations vont bon train. Les présidents des groupes parlementaires et particulièrement Sofiène Toubel (Nida Tounès) et Noureddine Bhiri (Ennahdha) vont devoir se mettre d'accord au cours de cette semaine. D'après le président du groupe parlementaire de Machrou Tounès, le conseil de l'Isie, jusque-là opposé à l'idée de faire un nouveau tirage au sort pour le renouvellement d'un tiers de ses membres, aurait infléchi sa position. «Suite à des réunions, le conseil de l'Isie aurait finalement accepté de procéder à un tirage au sort». Réuni hier en début d'après-midi à l'ARP, les présidents des groupes parlementaires se sont mis d'accord pour la tenue d'une séance plénière vendredi, qui sera dédiée à l'élection du président de l'Isie, parmi sept candidats. Auparavant, l'assemblée a échoué à le faire à deux reprises, puisqu'aucun des candidats n'est parvenu à recueillir la majorité nécessaire. «Si d'ici vendredi, nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord sur un candidat consensuel, la séance plénière pourrait bien être repoussée à mardi», a déclaré Rym Mahjoub, présidente du groupe Afek à l'ARP. Dès demain, la très controversée «commission" des consensus va entamer le marathon des négociations, pour tenter de parvenir à un accord. En bon procédurier cependant, le président de l'assemblée, Mohamed Ennaceur, a estimé que les présidents des groupes parlementaires ont simplement proposé vendredi comme jour de tenue de la séance plénière, mais qu'en réalité, c'est le bureau de l'assemblée qui est le seul habilité à en décider. «Mercredi, le bureau de l'assemblée se réunira et décidera de la date de la séance plénière», a-t-il déclaré aux médias. Selon Mohamed Ennaceur, même s'il n'y a pas un consensus définitif sur la question de l'élection d'un président pour l'Isie, les négociations vont bon train. Les présidents des groupes parlementaires et particulièrement Sofiène Toubel (Nida Tounès) et Noureddine Bhiri (Ennahdha) vont devoir se mettre d'accord au cours de cette semaine. Un nouvel échec pourrait sérieusement approfondir la crise au sein de l'Isie, à l'approche des élections partielles en Allemagne et des élections municipales prévues en mars 2018. D'après le président du groupe parlementaire de Machrou Tounès, le conseil de l'Isie, jusque-là opposé à l'idée de faire un nouveau tirage au sort pour le renouvellement d'un tiers de ses membres, aurait infléchi sa position. "Suite à des réunions, le conseil de l'Isie aurait finalement accepté de procéder à un tirage au sort», a-t-il confié à La Presse. Election des membres de la future Cour constitutionnelle : accélérer la cadence L'autre dossier à l'ordre du jour de la réunion des présidents des groupes est l'élection des membres de la future Cour constitutionnelle. A ce propos, c'est le président de la commission électorale de la session précédente, Badreddine Abdelkéfi, qui a été entendu. Les présidents des groupes souhaitent accélérer la cadence pour pouvoir élire dans les plus brefs délais une Cour constitutionnelle, garante du respect de la constitution. En tout, cinq candidatures ont été retenues. Il s'agit de Ayachi Hammami, Raoudha Ouersighni, Sana Ben Achour, Slim Laghmani et Abdellatif Bouazizi. "Ces candidats ont présenté l'ensemble des documents qui leur ont été demandé, affirme Badreddine Abdelkéfi. Cependant, trois autres candidatures ont été déposées au bureau d'ordre, le jour même de la tenue de la réunion de la commission électorale». Ainsi les candidatures de Najoua Mellouli, Zouhaier Ben Tanfous et Chokri Mabkhout restent en suspens en attendant l'approbation de la commission électorale. La commission électorale, après une demande qui sera formulée par le bureau de l'assemblée devra donc se réunir pour se prononcer sur ces nouvelles candidatures. Si elles sont retenues, l'assemblée des représentants du peuple choisira 4 personnalités parmi 8 candidats. Pour rappel, l'article 118 de la constitution dispose que «le président de la République, l'Assemblée des représentants du peuple et le Conseil supérieur de la magistrature désignent chacun quatre membres, dont les trois-quarts sont des spécialistes en droit. Les membres de la Cour constitutionnelle sont désignés pour un seul mandat de neuf ans".