Après le prix Comar d'Or et le Prix des cinq continents de la francophonie, «L'Amas ardent» de l'écrivain tunisien Yamen Manai figure parmi les finalistes du Grand Prix du Roman Métis 2017 dans sa huitième édition. «L'Amas ardent» a été sélectionné parmi 35 romans d'auteurs originaires de la Réunion, de France hexagonale, de Tahiti, de l'Ile Maurice, des Antilles, des Comores, de Mayotte, du Maroc, de Tunisie, d'Iran, de Suisse, du Canada ou encore d'Algérie. Dans un communiqué publié, récemment, les organisateurs de ce prix qui a su gagner à travers les années la reconnaissance des éditeurs francophones du monde entier, informent que le roman de Yamen Manai est en compétition dans le Grand Prix du Roman Métis 2017 avec Nathacha Appanah «Tropique de la violence», Gael Faye «Petit Pays» et Neils Labuzan «Cartographie de l'oubli». Créé en 2010 et initié par la ville de Saint-Denis de la Réunion, le Grand Prix du Roman Métis, prix littéraire international de la ville de Saint-Denis, récompense un roman francophone paru depuis moins d'un an et véhiculant des valeurs de métissage, d'humanisme et de diversité. Les jurys annonceront le lauréat le 16 novembre prochain. L'auteur du roman primé est invité chaque année, au début du mois de décembre à la Réunion, pour recevoir un prix de 5.000 euros qui sera remis lors d'une cérémonie publique organisée, le 5 décembre à l'Hôtel de ville de Saint-Denis. Né en 1980 à Tunis, Yamen Manai vit à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l'information. «L'Amas ardent» (2017) est son troisième roman. Le prix Comar d'Or lui a été décerné en Tunisie pour la deuxième fois après son premier roman «La Marche de l'incertitude» (2010). Le roman vient aussi de recevoir le prix des cinq continents de la francophonie 2017 qui lui a été décerné le 5 octobre dernier.