La présidence de l'Assemblée des représentants du peuple a appelé à comprimer les dépenses de gestion (telles que les dépenses de représentation, les frais de voyage et d'énergie), afin que le budget puisse couvrir les dépenses nécessaires à la rémunération des assistants pour les blocs parlementaires Bien que les besoins financiers nécessaires à l'Assemblée des représentants du peuple pour qu'elle puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions soient importants, et que les programmes de modernisation du travail parlementaire conçus par la présidence de l'Assemblée soient des programmes ambitieux et coûteux, le budget alloué à l'ARP a connu une croissance très modeste qui ne dépasse pas 0,5% par rapport à celui de 2017. Lors de l'élaboration du budget de l'année 2018, la présidence de l'Assemblée des représentants du peuple a décidé de ne pas y inclure de nouveaux recrutements ni des augmentations des salaires ou des primes. A cet effet, la présidence a appelé à comprimer les dépenses de gestion (telles que les dépenses de représentation, les frais de voyage et d'énergie), afin que le budget puisse couvrir les dépenses nécessaires à la rémunération des assistants pour les blocs parlementaires. Si certains projets et activités de l'ARP ont contribué à dynamiser le travail parlementaires, elles ont — et c'est normal — engendré des coûts supplémentaires à l'instar du lancement de l'Académie parlementaire, la création d'un site web moderne, et ce, en plus des frais relatifs à l'entretien des différents bâtiments, des espaces à caractère historique et archéologique de l'Assemblée et des espaces verts. Toutefois, l'administration est parvenue à faire tout cela, en veillant à rationaliser les dépenses. Il est à noter que dans le cadre du budget de 2018, le Parlement n'augmentera pas ses dépenses de gestion. A ce titre, le budget de l'ARP pour l'année 2018 obéit à une logique de limitation des dépenses et même d'austérité. Pour 2018, en effet, le projet de budget ne prévoit aucune augmentation, à l'exception de la hausse de la masse salariale, afin de couvrir les salaires des mois de novembre et de décembre, qui ne figuraient pas dans le budget de l'Etat de 2017. Malgré le développement du travail parlementaire et les réformes de l'institution introduite par la présidence de l'ARP, qui nécessitaient, en toute logique, un renforcement des capacités financières, le Parlement s'est montré austère dans la préparation de son projet de budget. Une contrainte imposée par l'état des finances publiques.