Le Panama sera donc le novice de ce Mondial 2018. Une équipe qu'on connaît évidemment peu, et pour cause ! C'est sa première participation à une phase finale. Le Panama est plus connu pour ses scandales financiers que pour son football de haut niveau, ces dernières années, et comme un symbole, c'est un scandale qui a envoyé le Panama au Mondial : un but imaginaire lui a été accordé lors de la victoire face au Costa Rica. Scène de liesse au Panama : une qualification historique qui a même valu aux Panaméens... un jour de congé le lendemain. Un adversaire qu'on connaît peu Cela en surprendra plus d'un, mais un joueur panaméen évolue en Belgique : le défenseur gantois Ricardo Avila, qui joue avec les Espoirs Buffalos, avoue : «Ce serait magnifique de jouer contre les Diables», déclarait-il après la qualification, lui qui n'a jamais été international. Et Avila de décrire les qualités de son équipe : «Nous n'avons pas de meneur de jeu, de vrai créatif», reconnaît-il. «Mais nous avons un bloc solide et donnons tout les uns pour les autres». Une équipe qui ne correspond donc pas à ce qu'on connaît du football centre et sud-américain, ce qui peut clairement être un avantage pour les Diables peu à l'aise contre le Mexique récemment et contre la Colombie plus tôt. Cinquante-sixième au ranking Fifa, le Panama a réalisé une campagne qualificative extraordinaire, éliminant les USA au passage. Le match contre la Belgique sera le premier de l'histoire du pays en phase finale de Coupe du Monde; sur le papier, il n'y a pas photo et les « Diables rouges » devraient rapidement se faire respecter pour lancer leur campagne au mieux.