Khénissi, Jouini et Rejaïbi se contentent de tours de piste en attendant le feu vert de taper dans le ballon. L'Espérance de Tunis n'a pas été épargnée par la série de blessures qui a frappé la plupart des équipes depuis la reprise du championnat. C'est qu'à cause des arrêts répétitifs de la compétition qui a repris à un rythme soutenu, à raison d'un match tous les trois jours, il ne se passait pas une journée de championnat sans que de nouveaux joueurs ne s'ajoutent à la liste des blessés. Un rythme inadapté pour des joueurs restés longtemps sans compétition. Il fallait accélérer la cadence progressivement. Mais maintenant que le mal est fait, le staff technique « sang et or » est contraint de composer avec les moyens du bord. Rien que jeudi dernier, le latéral droit, Iheb Mbarki, s'est grièvement blessé sur le terrain du stade Hamda Laouani. L'IRM effectuée a révélé une lésion au niveau des ligaments croisés antérieurs. Une blessure grave qui nécessite une longue période de repos. Le staff médical devra se mettre d'accord avec le joueur pour savoir s'il préfère subir une intervention chirurgicale ou choisir une autre voie de guérison. Toutefois, il est bon de savoir qu'Iheb Mbarki est le seul joueur indisponible. C'est que l'infirmerie se désemplit pour le plus grand bonheur de Faouzi Benzarti. Yassine Khénissi, Haythem Jouini et Adem Rejaïbi étaient présents à la reprise des entraînements, lundi dernier. Certes, ils se sont contentés de tours de piste, mais il n'est pas exclu qu'ils prêtent main-forte à leurs coéquipiers, ce samedi face au Stade Tunisien en match retard comptant pour la 8e journée du championnat. Chamseddine Dhaouadi, lui, s'est entraîné à la salle de musculation. Encore heureux que ce trio soit sur la voie de la guérison. Un nouveau rôle pour Chaâlali ? Après la sortie de Mbarki, jeudi dernier au cours du match face à la JSK, Faouzi Benzarti était contraint de le remplacer par Ghailane Chaâlali. Et vu que l'absence de Mbarki risque de se prolonger pendant un bon moment, il n'est pas exclu de voir Chaâlali occuper le poste de latéral droit d'autant qu'il a une qualité similaire, à savoir les montées régulières. Avec le retour de Badri et Besseghaïer qui ont purgé leurs suspensions, l'ossature de l'équipe reprend forme. Il ne manque que Khénissi pour que l'attaque retrouve sa composition habituelle. Une chose est sûre, les solutions de rechange existent aussi bien en défense qu'en attaque. Mais ce qu'attend le public « sang et or », c'est que l'équipe aligne manière et résultat, comme ce fut le cas jeudi dernier où elle a fait une deuxième mi-temps remarquable à Kairouan.