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«Les séismes générés par les tsunamis sont rapidement localisés»
Risques de catastrophes naturelles en Tunisie — Samir Ben ABDAllah (institut national de météorologie)
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 12 - 2017

Le risque qu'un tsunami violent frappe nos côtes reste très faible selon l'Institut national de météorologie (INM). Le système d'alerte précoce, du pourtour méditerranéen, est un gage de suivi permanent, en attendant l'élaboration d'un code de construction parasismique pour la Tunisie
Les dernières secousses telluriques ont suscité de l'inquiétude au sein de la population autochtone. Des tremblements de terre ressentis ces derniers jours, par les habitants d'El Jem (gouvernorat de Mahdia) d'une magnitude de 3,2 degrés sur l'échelle de Richter le mercredi 5 décembre 2017 et d'une magnitude de 2,76 à Ghar El Meleh ont été annoncés le samedi dernier, par l'Institut National de la Météorologie (INM).
Tsunamis, séismes, inondations, l'INM a révélé que la Tunisie n'est pas à l'abri de tels phénomènes naturels qui peuvent menacer nos contrées. La Presse a contacté M Samir Ben Abdallah, directeur de la géophysique et de l'astronomie, de l'Institut National de Météorologie pour éclairer notre lanterne. Une évaluation sur le risque de voir un tsunami ou un séisme se produire en Tunisie devenait nécessaire. La préparation logistique et matérielle, face à une menace de catastrophe naturelle, aussi. Le séisme est un tremblement de terre, tandis que le tsunami, du japonais «vague du port», en est la conséquence. Selon la définition usuelle, le tsunami est une série d'ondes de très grande période se propageant à travers un milieu aquatique(océan, mer ou lac), issues du brusque mouvement d'un grand volume d'eau, provoqué généralement par un séisme, un glissement de terrain sous-marin ou une explosion volcanique, et pouvant se transformer, en atteignant les côtes, en vagues destructrices déferlantes de très grande hauteur.
Quatre centres d'alerte des tsunamis
Me Ben Abdallah tient à rassurer l'opinion publique sur cette menace, comme une autre. «Il y a eu effectivement des microséismes ces derniers temps, mais le risque de tsunami léger, existe tout de même». En septembre dernier, l'INM a participé, dans un projet dénommétsumaps (acronyme de tsunamis et cartes) qui évalue le risque de tsunami dans la zone de la mer Méditerranée. Des pays comme la Grèce, la Turquie ou l'Italie courent un risque potentiel de tsunami, et ne chôment pas pour contrecarrer les phénomènes naturels.
Pour alerter sur l'apparition de tsunamis, il existe quatre centres en Europe avec des pays volontaires, la Turquie, la France, l'Italie et la Grèce. La Tunisie, quant à elle, à travers l'INM contribue fortement au système d'alerte précoce et dispose du réseau sismologique de localisation fiable des séismes.
La Tunisie sur la bonne voie...
L'I.N.M. rassure son monde et affirme que la Tunisie se prépare activement, afin de contrer un éventuel tsunami. «Nous sommes capables d'anticiper, et en mesure de localiser rapidement les séismes, qui génèrent des tsunamis».
Le tsunami peut varier d'ampleur, selon une hauteur de vagues à l'échelle centimétrique, de dix à cinquante comme en Indonésie. «Une vague d'un demi-mètre peut causer de terribles dégâts sur les yachts des ports de plaisance». Vu le nombre de ports de ce genre en Tunisie, on peut imaginer les conséquences d'un tel scénario.
Histoire des séismes en Méditerranée
De mémoire d'homme, les séismes marquants en Tunisie, qui ont provoqué des séismes ou tsunamis importants, furent ceux de 1973 à Sidi Thabet ou plus récemment en janvier 2016 à Ezzahra. En 2003, le séisme qui avait dévasté l'Algérie avait fait boule de neige, en créant un tsunami en France. De ce fait, la coopération technique est active à travers l'échange de données de géolocalisation des séismes pour faire des simulations. Les différences de dégâts sont inhérentes au degré de préparation d'un pays à l'autre. Un séisme de magnitude 7 degré Richter au Japon ou aux Etats-Unis sera maîtrisé et maîtrisable, tandis qu'un autre de bien moindre intensité à 3,5° ou 4° en Iran ou en Azerbaïdjan provoquerait des milliers de pertes humaines, en plus des dégâts matériels, à cause de la vétusté des habitations qui menacent ruine. «Le dernier drame à Sousse, qui a vu un immeuble s'effondrer littéralement, à cause de la poussée du mur mitoyen est un signal d'alerte».
La qualité de l'infrastructure sera dévoilée au grand jour, selon l'étendue des dégâts et la résistance aux chocs sismiques. Un signe que nos infrastructures vieillissent et que notre terre est perméable aux catastrophes naturelles. Toutefois, une mise en garde émane de M Ben Abdallah : «Il n'y a pas un système de prévision de séisme infaillible, même à l'échelle internationale». Sur le site de l'INM, on apprend que la sismologie consiste à mesurer et surveiller l'activité sismique en Tunisie afin de prévenir les risques sismiques et alerter les autorités au besoin.
Les missions de ce département sont nombreuses : élaborer les cartes retraçant les failles sismiques et leur importance, mettre à jour le catalogue des séismes en Tunisie, contribuer au développement du génie parasismique et étudier la micro zonation du Grand-Tunis et d'autres régions du pays.


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