Les entreprises américaines restent les plus chères au monde : Apple devance Alphabet (Google) et Microsoft. Les groupes chinois gagnent du terrain. Le podium des entreprises les plus chères du monde demeure inchangé. Le géant informatique Apple arrive en tête avec une capitalisation boursière à fin 2017 de 876 milliards de dollars selon une étude publiée vendredi par le cabinet d'audit et de conseil EY. Alphabet, maison mère de Google, arrive en 2e position avec une capitalisation de 733 milliards de dollars. Microsoft complète le podium avec 661 milliards. Viennent ensuite Amazon et Facebook. Huit des dix entreprises les plus chères au monde ont leur siège aux Etats-Unis. La Chine en deuxième position Les mastodontes technologiques chinois Tencent et Alibaba ont toutefois fait une entrée fracassante dans le top 10. Le premier, géant du web, se classe 7e avec une capitalisation boursière de 484 milliards de dollars, juste devant le numéro un chinois de la vente en ligne (444 milliards). Les deux ont vu leur valeur plus que doubler en l'espace d'un an. Les groupes européens restent à la traîne par rapport aux firmes américaines et chinoises. La compagnie pétrolière anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell est l'entreprise la plus chère du Vieux Continent en se classant 17e. Sans surprise, Nestlé reste l'entreprise suisse la plus puissante. Le groupe alimentaire vaudois a gagné quatre rangs par rapport à fin 2016 pour pointer à la 18e place. Sa capitalisation boursière s'élevait au 27 décembre 2017 à 264 milliards de dollars. Le groupe pharmaceutique bâlois Roche est 31e, tandis que le concurrent et voisin Novartis se retrouve 37e. La valeur cumulée des trois entreprises helvétiques figurant dans le top 100 a grimpé de 12% à 662 milliards de dollars, ce qui correspond à la capitalisation de Microsoft. Les Etats-Unis comptent 54 entreprises dans le top 100, alors que 24 viennent d'Europe et 22 d'Asie, résume EY dans son étude. La domination américaine est particulièrement marquée dans le secteur des technologies de l'information, alors que l'industrie européenne reste plus orientée vers des secteurs traditionnels.