Les jeunes peuvent, grâce à une nouvelle application mobile, émettre leurs avis et opinions et contribuer davantage à la vie citoyenne Se rapprocher davantage des jeunes : c'est dans cet esprit que le projet Goulel'hom, financé par European Endowment for Democracy, a vu le jour afin de renforcer le processus démocratique. Haifa Touati, membre du Réseau Alternatif des jeunes Tunisiens (RAJ) et coordinatrice du projet Goulel'hom, a indiqué que cette plateforme vise à sensibiliser le citoyen et les jeunes en particulier à l'importance de leur participation aux affaires publiques. «Cette plate-forme renforce l'open-gov et l'open data. C'est aussi un droit d'accès à l'information. Il est question d'impliquer les jeunes dans la prise de décision car ils sont les leaders de demain», souligne-t-elle. «Les jeunes pourront avancer des recommandations et enregistrer leurs doléances anonymes sur la plate-forme, et ce, dans l'intention de renforcer la participation citoyenne de cette frange de la population», poursuit-elle. La confiance des jeunes dans l'administration et les instances s'est détériorée au fil des années, ce qui justifie la naissance de cette plate-forme afin de mobiliser les jeunes et les encourager à émettre leurs avis et opinions et à contribuer à la vie citoyenne, en participant notamment aux élections municipales qui auront lieu prochainement. «Goulel'hom-RAJ Tunisie est un espace transparent fiable», a relevé Haifa Touati. Cette plateforme offrira aux jeunes un espace pour s'exprimer librement sur leur participation citoyenne à la vie publique et aux élections municipales. En tant qu'acteur de la société civile, «Goulel'hom» veut se faire l'echo de la voix des jeunes auprès des communes. Il est à noter que les participants à cette conférence étaient composés essentiellement de jeunes et d'associations œuvrant dans le domaine de l'insertion des jeunes. «Cette plateforme a pour objectif de faire entendre la voix des jeunes. Elle a en outre pour but de trouver des solutions aux problèmes des citoyens en général et des jeunes en particulier et de restaurer la confiance des jeunes dans les administrations publiques», poursuit Haifa Touati. «Il y aura un suivi des réclamations», souligne, de son côté, Zied Zanai, directeur exécutif de RAJ. Par ailleurs, des conférences de presse trimestrielles seront organisées pour impliquer davantage les jeunes et les inciter à participer à la vie citoyenne et aux élections municipales.