Parmi les projets à financer par la Banque mondiale, celui de l'intensification de l'agriculture irriguée dans quatre gouvernorats du Nord, à savoir Béja, Bizerte, Jendouba et Siliana. Le programme d'appui budgétaire et le calendrier de la coopération entre la Tunisie et la Banque mondiale pour l'année 2018 ont été, récemment, au centre de l'entretien du ministre du Développement de l'Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari avec le Représentant résident à Tunis de la Banque mondiale, Tony Veheijen. La rencontre a été une occasion pour passer en revue la coopération entre la Tunisie et la Banque mondiale durant l'année 2017, et discuter le programme de coopération pour l'année 2018, qui comprend une panoplie de projets, notamment le projet d'intensification de l'agriculture irriguée dans quatre gouvernorats du Nord (Béja, Bizerte, Jendouba et Siliana), et le projet d'appui au secteur de l'éducation visant la réduction des inégalités dans l'accès à l'éducation préscolaire et l'amélioration des conditions d'apprentissage dans les écoles primaires dans certaines régions. Des relations de longue date Par ailleurs, les deux parties ont discuté le projet pilote d'appui à la concession en assainissement dans les régions Tunis-Nord et le sud de la Tunisie. Lors de l'entretien, M. Zied Ladhari a exprimé sa satisfaction pour l'excellence du niveau de la coopération entre la Tunisie et la Banque mondiale. De son côté, M. Veheijen a réaffirmé la volonté de la banque de continuer son appui à la Tunisie afin qu'elle puisse réaliser son programme de développement avec succès. A noter que les relations entre la Tunisie et ce bailleur de fonds datent d'une longue période et ont permis de financer plusieurs projets dans les domaines de l'infrastructure de base, de l'eau et des différents domaines socio-économiques. Notre pays a toujours pris ses dispositions pour rembourser ses crédits selon le calendrier établi, ce qui lui a valu confiance et poursuite d'octroi de crédits. Cependant, la Tunisie est appelée à rationaliser les crédits pour les maîtriser dans des proportions raisonnables et éviter d'alourdir la charge des générations à venir qui sont appelées à rembourser une partie de l'endettement aux dépens d'autres dépenses importantes pour l'éducation, l'emploi, l'infrastructure de base et l'eau. D'où la nécessité de compter davantage sur nos ressources financières propres — grâce notamment à un bon recouvrement des impôts — pour pouvoir investir dans toutes les régions du pays.