Un projet de loi portant sur les «startup» sera prochainement discuté par la commission de l'industrie et de l'énergie au sein de l'ARP Au regard d'un taux de chômage endémique, le gouvernement veut encourager dans les années à venir la création d'entreprises, notamment dans le domaine des technologies numériques. C'est en tout cas l'ambition du projet de loi portant sur les «startup» qui sera discuté par la commission de l'Industrie et de l'énergie au sein de l'Assemblée. Hier, un point de presse a été tenu à l'ARP, en présence du ministre des Technologies et de l'Economie numérique, Anouar Maârouf; dans l'objectif de mettre en avant les avantages du projet de loi et de présenter les grandes lignes d'un nouvel environnement favorable à l'éclosion des startups. Anouar Maârouf a noté que le projet porte l'espoir de milliers de jeunes en quête d'emploi. Il ajoute également que les startups peuvent avoir une forte capacité d'embauche. Selon lui, le projet, permettrait de s'extirper du modèle de développement classique. Le projet de loi contient un certain nombre de dispositions avantageuses pour les jeunes créateurs d'entreprises dans le domaine de la technologie numérique. Elaboré dans une logique participative, le projet ambitionne de créer un environnement juridique adéquat, pour des jeunes compétences. «Facebook, ou skype étaient d'abord des startup», rappelle Aymen Talbi, responsable communication au ministère. Selon lui, le projet a deux ennemis: la mentalité de l'emploi dans la fonction publique, d'un côté, et l'immigration des compétences tunisiennes de l'autre. Composé d'une vingtaine d'articles, le Startupact permet aux salariés de disposer d'un congé pour créer leurs entreprises et atténue la brutalité des barrières douanières. Le ministère souhaite un vote rapide du projet, d'autant plus que les opérateurs l'attendent. Toutefois, certaines entreprises opérant dans le domaine du commerce électronique, souffrent de l'absence d'une plateforme de paiement électronique mondialement fiable telle que Paypal en Tunisie. Au vu de l'importance du sujet, une journée d'étude sera organisée par l'académie parlementaire, pendant laquelle, le débat sera ouvert à l'ensemble des parties prenantes, à l'instar des experts et des entreprises présentes dans le domaine.