Les travaux du forum sur le financement de l'investissement et le commerce en Afrique «Fita 2018», ou «Financing Investment & Trade in Africa», ont démarré hier, à Tunis, avec la participation de 500 cadres et décideurs africains et se poursuivront pendant deux jours. La Tunisie aspire à accéder à ce marché prometteur représentant 2 mille milliards de dollars. Il s'agit, en outre, de mobiliser des financements de l'ordre de 200 milliards de dinars pour financer le commerce intra-africain et l'investissement et permettre ainsi aux investisseurs et aux exportateurs tunisiens de présenter et mobiliser les investissements pour leurs projets et programmes. L'objectif recherché est de renforcer le niveau des échanges commerciaux tunisiens avec les pays africains qui devront atteindre 10% du total des échanges du pays à l'horizon 2020. Au cours de la conférence, sera mise en place une stratégie africaine de promotion des exportations et du commerce extérieur sur le continent africain. Il s'agit, par ailleurs, de présenter les offres et mécanismes de financement sur le continent africain, d'offrir un espace d'opportunités et de rencontres entre organismes panafricains de développement économique, banquiers, capital-risqueurs, fonds d'investissement et experts, d'exposer les solutions financières alternatives émergentes (capital développement, crowdfunding, assurance-crédit ) pouvant intervenir en complément de l'offre bancaire traditionnelle africaine et de favoriser le rapprochement entre les banques tunisiennes et leurs homologues panafricains pour faciliter l'accès aux services financiers en Afrique. Dans le cadre de la même manifestation, une séance plénière sur les politiques gouvernementales en matière d'investissement sera organisée, avec la participation des responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et un nombre de responsables d'institutions de financement africains. La journée d'aujourd'hui sera consacrée à l'examen de plusieurs dossiers de développement en Afrique, dont les perspectives de développement des échanges commerciaux en Afrique, les politiques d'appui au commerce intra-africain, outre les mécanismes à même de garantir la présence du dinar tunisien sur le marché africain et les approches de financement du partenariat public/privé.