Le nul vierge obtenu à Machakos n'arrange pas trop les affaires. De quoi mettre Khaled Ben Yahia et ses joueurs sur leurs gardes. Entraîner ou jouer à l'Espérance de Tunis, ce n'est pas une mince affaire pour la simple et bonne raison qu'entraîneur et joueurs sont constamment sur la brèche. De retour du Kenya où ils ont affronté Gor Mahia FC en match aller comptant pour les seizièmes de finale de la Ligue des champions, les «Sang et Or» ont disputé quatre jours après un match de championnat face au Stade Tunisien pour le compte de la 21e journée. Une rencontre de championnat ponctuée d'une large victoire sur le score sans appel de trois à zéro. De quoi donner le sourire à Khaled Ben Yahia et particulièrement à ses attaquants qui ont laissé des séquelles à Machakos. Rappelons que Haythem Jouini et Yassine Khénissi étaient contraints de quitter le terrain en cours de jeu lors du match aller face à Gor Mahia. Jouini a vite récupéré et a même retrouvé son efficacité en inscrivant un but dimanche dernier à Radès contre le Stade Tunisien. Concernant son coéquipier en attaque, Yassine Khénissi, il tarde encore à se refaire une santé. Parallèlement, Franck Kom a bien explosé, étant l'auteur d'un doublé lors de la dernière sortie du championnat. Tirer les enseignements du passé Tout le monde sait que la Ligue des champions c'est une autre paire de manches. Le niveau de l'épreuve continentale est beaucoup plus élevé. En ce sens, faire match nul en manche aller en déplacement chez l'adversaire, ce n'est jamais un score sécurisant. Les Espérantistes gardent toujours en mémoire la finale de la Ligue des champions de la CAF en 1999 contre le Raja Casablanca. Les «Sang et Or» avaient ramené un nul vierge de Casablanca avant de perdre la finale retour à la séance de tirs au but. Pour l'histoire aussi, les Espérantistes ont ramené un nul vierge de Casablanca en novembre 2011 devant le Wydad avant de s'imposer en match retour et remporter la Ligue des champions. Comme quoi, quand on veut, on peut. Mais pour battre les Kényans de Gor Mahia au match retour, dimanche prochain à partir de 16h00 sur la pelouse du Stade olympique de Radès, il faut se montrer aussi efficace que lors de la dernière sortie du championnat. Ceci pour le volet offensif. Côté défensif, il faut se montrer solide et la paire Dhaouadi-Chammam semble trouver ses marques dans l'axe central. Idem pour le latéral gauche, Houcine Rabii. Ne parlons même pas de Sameh Derbali qui retrouve une seconde jeunesse. Une chose est sûre : s'ils veulent se qualifier au prochain tour de la C1 africaine, Moez Ben Chérifia doit garder ses filets vierges. Une journée pour souffler Les joueurs ont bénéficié d'un quartier libre, lundi dernier, avant de reprendre les entraînements dès le lendemain. La reprise des entraînements a été axée essentiellement sur le volet physique. Des joueurs de l'élite ont pris part à la séance d'entraînement de mardi, à savoir Chamseddine Shaona, Malek Charfi, Mohamed Aziz Bousetta et Hamza Boughanmi. Il est à noter que Montassar Talbi s'est entraîné en solitaire. Sa convocation pour le match retour contre Gor Mahia n'est pas encore certaine.