Le premier groupe de stagiaires représentait les principaux acteurs concernés par la mise en œuvre du plan de cogestion des pêcheries, développé par le projet Cogepect et par la valorisation des produits de la pêche, en l'occurrence l'Administration, la recherche et la profession. Une mission de suivi de la formation à la cogestion des Pêcheries a été effectuée récemment par l'Agence japonaise de coopération internationale (Jica). Cette action entre dans le cadre du démarrage du nouveau Programme de la JICA pour le renforcement des capacités de cogestion des Pêcheries côtières et de valorisation des produits halieutiques en Tunisie s'étalant sur la période 2017-2020. Ainsi, une délégation tunisienne de 13 participants a bénéficié d'un stage de formation d'un mois au Japon à la fin de l'année 2017, en plus de l'envoi de deux autres groupes pour un stage similaire en 2018 et 2019. Le premier groupe de stagiaires représentait les principaux acteurs concernés par la mise en œuvre du plan de cogestion des pêcheries développé par le projet Cogepect et par la valorisation des produits de la pêche, en l'occurrence l'Administration, la recherche et la profession. Les pêcheries doivent désormais être gérées d'une façon rationnelle pour préserver nos ressources halieutiques qui constituent une richesse et une source de revenus pour plusieurs familles. Dans le cadre de ce même programme, une mission d'experts japonais composée de M. Watanuki Naohiko et M. Kawai Shoichiro vient d'être envoyée en Tunisie pour rencontrer les participants au stage de l'année dernière et suivre l'avancement dans la mise en œuvre de leurs plans d'action. Cette visite était aussi l'occasion pour les experts japonais de discuter avec la partie tunisienne des besoins prioritaires en formation à considérer pour la suite du programme de coopération en cours. Au programme de cette mission, un atelier intitulé «Cogestion des Pêcheries côtières et perspectives de valorisation des produits halieutiques en Tunisie » a été également coorganisé avec la Direction générale de la pêche et de l'aquaculture relevant du ministère de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche. A noter que le nouveau programme en question succède au projet de cogestion des Pêcheries côtières dans le golfe de Gabès, plus connu sous le nom de « Cogepect» qui s'est étalé de 2013 à 2016 et qui était le 2e projet de coopération technique de la Jica avec la Tunisie pour le développement de la pêche côtière dans la région du Golfe de Gabès après le projet d'assistance à la gestion durable des pêcheries côtières dans cette même région, mis en œuvre entre 2005 et 2010. La Tunisie dispose de plusieurs ports de pêche dont certains sont surexploités. Tous les pêcheurs doivent travailler en symbiose pour protéger leurs sources de revenus et éviter la pêche anarchique ou abusive. Ces pêcheurs contribuent d'une façon significative à l'approvisionnement du marché pendant toute l'année même si leur situation professionnelle demeure précaire dans la mesure où plusieurs d'entre eux ne bénéficient pas encore de la sécurité sociale. Les conditions de travail ne sont pas toujours adéquates et les risques de noyades sont réels surtout quand le climat n'est pas favorable. D'où la nécessité de prendre les précautions nécessaires, de s'équiper en matériel de protection et de bien gérer le port en vue de réduire au maximum les risques qui menacent aussi bien les pêcheurs que les ports de pêche.
