La Tunisie a quitté le Mondial russe sur une note positive. Une victoire bonne à prendre même si elle ne change rien à la donne. Toutefois, c'est la première victoire au Mondial depuis 40 ans, après celle remportée devant le Mexique au Mondial d'Argentine en 1978. Stade de Mardovie à Saransk. Pelouse en excellent état. Public Nombreux. La Tunisie bat le Panama : 2-1. (0-1 à la mi-temps). Buts de Meriah (CSC à la 33') pour le Panama, Ben Youssef (51') et Khazri (66') pour la Tunisie. Arbitrage du Bahreïni Nawaf Shukrallah. Tunisie : Mathlouthi, Haddadi, Meriah, Bédoui, Nagguez, Sassi (Badri 46'), Skhiri, Chaâlali, Sliti (Khalil 76'), Khazri (Srarfi 89') et Ben Youssef. Panama : Penedo, Machado, R. Torres (Tejada 56'), Escobar, Ovalle, Gomez, Barcenas, Avila (Arroyo 81'), Godoy, Rodriguez et G. Torres (Cumming 46'). Après la correction infligée par la Belgique et qui a anéanti tous nos espoirs de nous qualifier aux huitièmes de finale du Mondial russe, le troisième match, disputé hier soir face au Panama, s'apparentait à une simple formalité. Ce qui fut aussi le cas pour notre troisième adversaire du premier tour. Tunisiens comme Panaméens savaient que le rideau du Mondial de Russie allait tomber pour eux après le coup de sifflet final quel que soit le résultat. Les uns comme les autres abordaient cette utime sortie de la Coupe du Monde avec l'espoir de quitter la compététion avec les honneurs. Du côté de la Tunisie, Nabil Maâloul a opté pour une formation remaniée, donnant leur chance aux joueurs qui n'ont pas disputé les deux premiers matches contre l'Angleterre et la Belgique de participer au Mondial avant de rentrer au pays. D'entrée, les Tunisiens affichaient leurs ambitions en optant pour l'offensive. La première tentative tunisienne fut créée à la 5' quand Sliti dribbla Adolfo Machado et de servir Ben Youssef qui perdit sa balle devant un autre défenseur panaméen (5'). Quatre minutes plus tard, les Tunisiens sont revenus à la charge quand Khazri centra en retrait pour Sliti dont le tir passa largement au-dessus de la transversale (9'). Contre le courant du jeu Avec une possession du ballon de l'ordre de 60% pour la Tunisie contre 40% pour le Panama, il était clair que notre sélection dominait légèrement les débats. En tout cas, ce sont les nôtres qui se montraient plus déterminants. En témoigne le tir de la tête de Bédoui sur un corner et qui fut intercepté par le portier panaméen, Penedo (20'). Mais encore une fois, les erreurs défensives furent fatales à notre team national qui encaissa un but contre le courant du jeu. Les Panaméens allaient ouvrir le score sur la première occasion qui s'est présentée à eux quand Jose Rodriguez s'incrusta dans l'axe de la défense et la trajectoire de sa balle d'être déviée accidentellement par Meriah qui trompa son gardien Mathlouthi et de marquer contre son camp (33'). Les Panaméens qui se voyaient offrir un but par la défense tunisienne, encore une fois flottante, n'avaient qu'à gérer tranquillement leur ascendant jusqu'à ce que l'arbitre renvoie les 22 joueurs aux vestiaires à la mi-temps. La réaction Nous étions crurieux de voir l'attitude de nos joueurs après la pause. La réaction tunisienne ne s'est pas fait attendre. Nous jouions la 51' quand Naïm Sliti, fidèle à lui-même, mena la danse en servant Khazri qui sert à son tour et sur un plateau Ben Youssef. Ce dernier n'avait qu'à terminer le travail en logeant la balle dans les filets de Penedo, offrant à la Tunisie le but de l'égalisation (51'). L'entrée de Badri à la mi-temps apporta une plus-value à l'animation offensive. Par ailleurs, il allait créer le danger sur le couloir gauche en centrant pour Haddadi qui servit sur un plateau Khazri. Seul face au gardien panaméen, Khazri n'avait aucune difficulté à le tromper, doublant la mise au profit de la Tunisie (66'). Le but de Khazri fut suffisant pour que la Tunisie termine le Mondial russe sur une note positive en remportant la victoire devant la modeste fromation panaméenne. Un ouf de soulagement en fin de partie, puisque la défense tunisienne n'a pas encaissé de but dans les cinq minutes du temps additionnel, comme ce fut malheureusement le cas au match d'ouverture face à l'Angleterre.