Il est prévu qu'un troisième navire accostera prochainement au même port avec à bord 10.000 tonnes de carburant pour satisfaire une demande de plus en plus importante des particuliers et des professionnels. Au port commercial de Zarzis relevant du gouvernorat de Médenine, un deuxième navire transportant 6.300 tonnes d'essence sans plomb a accosté en provenance de Bulgarie. L'importation de quantités de carburant vise à remédier au manque de ce produit dans le gouvernorat en quetion et les régions du Sud-Est au cours des derniers jours. Après ces importations, les stations d'essence ont été bien approvisionnées, ce qui a allégé l'encombrement des voitures devant ces stations pour acheter de l'essence. A noter qu'un premier navire est arrivé au port de Zarzis, au deuxième jour de l'aïd el-Idha, transportant 9.800 tonnes de carburant en provenance d'Italie. Il est prévu, de même, qu'un troisième navire accostera prochainement au même port avec à bord 10.000 tonnes de carburant. Les quantités importées sont déposées auprès de la société de stockage et de transport de carbutant dans la zone portuaire de Zarzis avant d'être distribuées aux stations d'essence dans la région du Sud-Est par la Société tunisienne des industries de raffinage. Dynamique économique dans la région Le carburant constitue un produit de très grande importance dans l'économie de la région dans la mesure où il est utilisé non seulement pour les véhicules mais aussi pour certaines unités de production qui utilisent encore l'énergie conventionnelle pour faire fonctionner leurs chaînes de production. A la faveur de ces importations, la crise qu'a connue la région du Sud-Est ne sera qu'un mauvais souvenir. Ces importations ont nécessité, bien entendu, des dépenses faramineuses en devises. Les cours du pétrole ont connu, au cours de cette année, des fluctuations importantes dépassant le prix prévu par le budget de 2018. A chaque fois que les citoyens constatent un début de pénurie du pétrole, ils viennent en masse devant les kiosques pour s'approvisionner à l'avance. D'où les longues files devant ces stations-services. Les taxis individuels et collectifs ainsi que les bus de transport en commun risquent d'arrêter leur activité au cas où la vente du carburant est stoppée. Une partie de l'activité économique se trouve ainsi paralysée. Le retour à la normale a été possible grâce aux dispositions prises par les autorités de tutelle et qui consistent à importer, dans les délais impartis, des quantités de carburant pour satisfaire une demande qui ne cesse d'augmenter, d'une année à l'autre, compte tenu de l'évolution des voitures particulières et utilitaires qui consomment d'importantes quantités d'essence. Il faut se préparer bien à l'avance pour éviter, à l'avenir, ces ruptures de stock et éviter les mauvaises surprises qui peuvent être coûteuses!