A peine a-t-elle clôturé son aventure mondialiste de Moscou, que l'équipe nationale va reprendre son activité officielle continentale ce dimanche contre le Swaziland sous la férule de Faouzi Benzarti. Dimanche prochain, le onze national renouera avec la compétition continentale en se déplaçant à Mbabane pour y rencontrer le Swaziland, dans le cadre de la deuxième journée de l'étape des poules, qualificative pour la phase finale de la CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun. Ce sera donc la première de Faouzi Benzarti depuis qu'il a pris en main les destinées de l'équipe nationale, il y a un mois, à la place de son prédécesseur Nabil Maâloul. Que pourrons-nous attendre de ce test officiel? Franchement pas grand-chose car l'adversaire swazilandais n'est pas suffisamment armé pour inquiéter notre sélection, même s'il va évoluer devant son public. Ce novice est à l'heure de l'apprentissage en matière de compétition continentale. L'on s'attend même à une promenade de santé de la part des nôtres qui, rappelons-le, ont déjà commencé les éliminatoires par une victoire très significative (1-0) devant l'Egypte en première journée à Radès au mois de juin 2017. On sait également que Faouzi Benzarti a déjà fait son choix à propos des joueurs qu'il a convoqués pour ce match et pour le stage de préparation qui a débuté depuis hier à Tunis. Choix logiques Pour le moment, et comme prévu, la liste du nouveau coach national n'a pas comporté de surprises notables. Les choix de Faouzi Benzarti ont été effectués sur la base de données logiques et plausibles. Quand on voit que les noms du gardien de but Moez Hassen et des défenseurs Yohan Ben Alouane et Dylann Bronn, ainsi que le milieu Ferjani Sassi, ne se trouvent pas sur cette liste, par exemple, on comprend les raisons de ce choix. C'est que pour ce qui concerne l'excellent keeper Moez Hassen, il lui faut encore du temps pour retrouver sa verve après la blessure contractée au niveau de l'épaule face à l'Angleterre en coupe du monde. Quant aux trois autres joueurs, franchement, ils n'ont jamais tapé dans l'œil de personne. Leur niveau était juste moyen. Leur remplacement par d'autres joueurs comme Naguez, Bédoui, Ben Youssef ou le nouveau venu, Jasser Khémiri, est amplement justifié. Au moins pour le moment, à l'occasion de ce match contre le Swaziland qui ne nécessite pas de convoquer et de tester une armada de joueurs. La perdition de Aymen Mathlouthi En revanche, on note le retour de Moez Ben Chrifia et de Taha Yassine Khénissi qui ne sont pas au firmament de leur forme ces derniers temps. Là aussi, le dernier mot revient toujours au coach national qui connaît parfaitement les potentialités des internationaux, surtout ceux qu'il a entraînés pendant une longue période à l'EST et à l'ESS par exemple. A part ces quelques changements (et comme prévu), l'ossature de base de l'équipe a été maintenue, et c'est tant mieux car l'on reste toujours favorable à un travail de continuité à peaufiner sur certains chapitres plutôt qu'à un changement radical nécessitant beaucoup de temps pour une nouvelle refonte. On ne peut quand même pas passer sans parler de l'éviction du gardien du CA Aymen Mathlouthi qui figurait pourtant sur la liste de Benzarti, mais qui vient d'être remplacé par le jeune gardien de l'US Ben Guerdane, Ghaïeth Yefreni. Les raisons sont les problèmes existants entre Mathlouthi (Balbouli) et son nouveau club, le CA. Dommage pour ce grand gardien qui mérite une bien meilleure fin de carrière.