Les Cabistes ont entamé la saison de belle manière… On est loin, très loin du dernier exercice qui a vu le CAB passer par des moments extrêmement difficiles. Et n'eût été la force de caractère de ses joueurs, on aurait assisté à une fin de saison des plus pénibles. Cette année, le début est prometteur. En trois rencontres, les camarades de Khemaïes Thamri ont récolté 7 points, soit 1 nul et 2 victoires. De quoi aborder les prochains matches avec sérénité. Certes, ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard mais plutôt la récompense d'un travail de longue haleine entamé il y a deux ans. Même quand le CAB était au creux de la vague parce qu'on lui a retiré six point la saison passée, il présentait un football de bonne facture. La stabilité au niveau de l'administration et la richesse de l'effectif en sont la raison. Les départs de Ressaïssi, Jlassi et Belarbi n'ont pas déstabilisé le jeu cabiste. Et pourtant, ce trio constituait l'épine dorsale de l'équipe «jaune et noir». L'opération recrutement ciblée effectuée à l'intersaison a vite fait de reconstituer le puzzle. Profondeur du banc Des joueurs comme Abdelhalim Darragi, Othmane Saïdi, Fehmy Maâouani, Wissem Bousnina, Amdouni, Habbassi ou bientôt Youssofa, pour ne citer que ceux-là, n'ont rien à envier à ceux qui sont partis. Les prestations fournies contre le CSS, l'ASG et l'USBG en sont la meilleure preuve. La nouveauté au CAB est que les doublures sont aussi valables que les titulaires. Autrement dit, le staff technique ne peut avoir que l'embarras du choix dans la constitution de son équipe type et lors du coaching. Il suffit de savoir utiliser ce riche effectif à bon escient. Ce qui est le cas jusque-là. Expérience et ambition Le propre de cette équipe cabiste est qu'elle grouille de joueurs expérimentés comme Bousnina, Thamri, Saïdani, Jabbari, Seddik, Darragi, Cissé et de jeunes talents ambitieux tels que Habib Yaken, Maâouani, les deux Dridi, Ounalli, Saïdi, Jendoubi… Ce mélange de jeunes et moins jeunes ne peut que renforcer la cohésion du groupe et le booster à faire toujours mieux. Une concurrence rude mais combien bénéfique pour le rendement global de l'équipe. Les responsables bizertins ont appris beaucoup de leçons des problèmes des dernières années, ils sauront certainement gérer les situations à venir, bonnes ou mauvaises, qu'ils peuvent rencontrer sur le double plan administratif et sportif. Maintenant, il faudrait bien encadrer cette belle pléiade de joueurs à tous les niveaux. L'avenir leur appartient, à condition de garder les pieds sur terre. Il ne faut pas rêver non plus, on sait désormais comment on gagne un titre…