Les Sfaxiens ont cru en leur bonne étoile face à des «Sang et Or» quelque peu empruntés Dans le doute la semaine écoulée, les protégés de Ruud Krol ont essayé de redorer leur blason face à une formation espérantiste qui regorge de talents. Théoriquement, l'avantage était au profit des visiteurs mais les Sfaxiens ont su gérer leur match et on été appliqués sur le plan tactique. Le tournant Après un round d'observation, l'EST avance d'un cran et prend le jeu à son compte. Sauf que le CSS répond du tac au tac et ses tentatives ont abouti par Harzi qui surprend l'ex-keeper sfaxien, Rami Jridi. Ce but a beaucoup rassuré les coéquipiers de Hnid qui ont essayé d'enfoncer le clou. Leur domination s'est étalée pendant la deuxième période avec de multiples occasions dilapidées par Chawat. Cependant, la formation sfaxienne a été privée très vite de son stratège Kingsley Sokary avant de voir Krol contraint d'opérer deux changements imposés par les blessures de Kouakou et M. A. Joumni. La trêve doit permettre au staff technique et, en particulier, au préparateur physique de se pencher sur la préparation des joueurs sur le plan physique. L'EST, tombée dans le piège Ben Yahia a manqué de solutions devant le schéma tactique de Ruud Krol. Les «Sang et Or» n'ont pas trouvé la faille face à une équipe bien organisée. Il sont tombés dans la précipitation. Un public en or La victoire des «Noir et Blanc» est due, en grande partie, au soutien des supporters sfaxiens qui ont tout fait pour encourager leur équipe. Cette victoire est importante pour le moral des joueurs et surtout l'ambiance au sein de la famille clubiste, mais elle ne doit pas cacher certains défaillances.