En panne d'attaquants, le CSHL est dans l'obligation de racheter le contrat de Othmani Saïdi du CAB. Les supporters sont furieux après le nul de leur équipe face à l'équipe de Métlaoui à Redayef. La faute incombe incontestablement à Buscher avec ses options défensives. La balle est maintenant dans le camp des joueurs qui ont été incapables de conserver leur but d'avance face à l'ESM. Il est à souligner que 60% de l'effectif actuel de l'équipe seniors n'a pas le niveau pour jouer en Ligue 1. Devant cette situation catastrophique de la formation hammamlifoise, les dirigeants banlieusards sont entrés en contact avec ceux du CAB pour racheter le contrat du buteur Othmani Saïdi et renouveler son expérience pour sauver le club de l'enfer de la Ligue 2. Le talon d'Achille de cette équipe est l'attaque avec des attaquants de poche qui ne marquent pas où seul Ben Salem a confirmé ses dons de buteur, mais c'est trop peu pour menacer les défenses adverses. Profitant de cette mini-trêve, le staff technique a organisé un match face aux divisionnaires de Borj-Cedria. La rencontre s'est soldée par un score de 3 à 1 en faveur des protégés de Buscher. Les buts ont été réalisés par Khaldoun Mansour (1 but) et Boubaker (2). Ce dernier ne marque que lors des matches amicaux. Le staff technique a profité de ce test pour voir à l'œuvre quelques jeunes qui n'ont pas eu l'occasion de jouer. Avec du recul, on a remarqué plusieurs défaillances dans les trois compartiments du jeu. La défense n'a pas deux arrières latéraux solides. Firas Meskini et Berrajah sont vulnérables face aux assauts adverses. Ce duo a été responsable des buts encaissés par le CSHL. Toutefois il faut mettre en évidence le mérite du gardien Gabsi qui a déployé beaucoup d'efforts pour préserver ses buts et annihiler des situations dangereuses. Boulaâbi, Ouni et Mabrouk sont intraitables face aux attaquants adverses. De son côté, le milieu de terrain avec Aboud, Ziadi, Malek, Bouzidi et le transparent Sghaïer manque de constance et de clairvoyance pour alimenter ses attaquants. Tout ce beau monde est bloqué par les options défensives de Buscher. Enfin, l'attaque est en crise d'efficacité. Elle est composée de pseudo-attaquants. Seul Ben Salem a confirmé ses qualités. C'est trop peu. Maintenant le plus dur commence, lors de la reprise prévue le dimanche 25 novembre face à l'US Tatatouine au stade d'Hammam-Lif. Ce sera un match à six points. Dos au mur, les camarades de Meskini sont condamnés à gagner ou à s'enliser. L'équipe doit maximiser les points, surtout à domicile.