Le golf tunisien a aujourd'hui des certitudes. Individuelles, mais aussi collectives. Il n'y a pas de plus significatif pour la confiance, pour le mental, pour la compétition. En un mot, tout ce qu'il faut pour être performant… Chacune des étapes par lesquelles passent les sélections tunisiennes garçons et filles devrait les préparer pour la suivante. Certes, il leur manque encore la confirmation au plus haut niveau, mais tout ce qu'elles laissent entrevoir met en évidence un ensemble uni, pour ce qu'il symbolise, pour ce qu'il est et pour ce qu'il sera. Le golf tunisien a aujourd'hui des certitudes. Individuelles, mais aussi collectives. Il n'y a pas de plus significatif pour la confiance, pour le mental, pour la compétition. En un mot, tout ce qu'il faut pour être performant… Les golfeurs et les golfeuses montrent tellement de belles choses qu'ils donnent de plus en plus l'impression de s'en attribuer la maîtrise. De toute évidence, c'est important de se faire un chemin et un nom au niveau continental. Au-delà des constats et des résultats, tout ce qui est entrepris aujourd'hui demande confirmation. Notamment autour de ce qui fait les priorités de ce sport. En somme, tout ce qui est de nature à permettre aux joueurs de s'attacher davantage à la culture de performance. L'espoir renaît, mais les promesses devraient être davantage tenues. Il y a de la crédibilité. Plus encore : on reconnaît aux joueurs le talent, mais on attend encore davantage de persévérance sur leur même lancée. En présence de onze pays, à savoir la Tunisie, l'Arabie Saoudite, Bahreïn, l'Egypte, les Emirats Arabes Unis, la Jordanie, le Liban, le Qatar, la Somalie, Oman et le Maroc, pays hôte, le Palm Golf Bouskoura a abrité récemment la 19e édition des championnats panarabes Juniors (garçons U15 et U18). Cette épreuve a enregistré pour la première fois de son histoire l'engagement de huit équipes féminines arabes, traduisant ainsi les efforts destinés à l'élargissement de la base des pratiquants de ce sport dans le monde arabe. La participation tunisienne a été couronnée par l'obtention de six médailles, trois en argent et trois en bronze. La belle surprise a été notamment l'œuvre de Ghozlène Saki qui s'est particulièrement distinguée en remportant une médaille d'argent et en se classant deuxième derrière la Marocaine Inès Laklalech. Pour sa part, Kenza Laâdhari a tenu à figurer dans le tableau des satisfactions en réussissant à glaner la médaille de bronze. Pour sa part, Mansouri s'est contentée de la neuvième place aux épreuves individuelles. Au classement par équipes, la sélection tunisienne, composée de Kenza Laâdhari, Hédia Mansouri et Ghozlène Saki, a laissé entrevoir de bonnes dispositions en remportant une médaille d'argent, derrière le Maroc. Chez les garçons, le bilan a été moins glorieux, mais reste quand même satisfaisant, notamment grâce aux trois médailles remportées, dont une en argent et deux en bronze. Les cadets de moins de 15 ans, à savoir Khaled Fetni, Aziz Dardouri et Rayen El Golli ont remporté une médaille d'argent aux épreuves par équipes, derrière le Maroc, mais devant l'Egypte. Khaled Dardouri a remporté une médaille de bronze derrière deux Marocains, alors que Khaled Fetni a terminé à la cinquième place. Côté juniors, la Tunisie s'est classée à la troisième place dans les épreuves par équipes derrière le Maroc et le Qatar. Ce qui n'a point été le cas dans la compétition individuelle, puisque Amin Zribi a terminé septième, Amine Ben Haj Naceur huitième et Bilel Cheikh treizième.