Le président du groupe parlementaire de la Coalition nationale a déclaré que la réunion tenue hier matin au Palais de Carthage, sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, s'est déroulée dans un esprit de franc-parler et a reflété la réalité du paysage politique actuel. Dans une déclaration à l'agence TAP, il a estimé que les participants à la réunion ont évalué la situation difficile dans le pays, mettant l'accent sur le besoin de coopérer pour surmonter la crise actuelle. Ils ont mis en avant le rôle du président de la République dans le rapprochement des vues pour assurer l'unité des rangs et la stabilité dans le pays. Lors de la réunion, consacrée à l'examen de la situation générale dans le pays et de la crise socio-économique qui le secoue, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a souligné la nécessité de poursuivre le dialogue entre toutes les parties en plaçant l'intérêt national au-dessus de toute autre considération. Il a fait état de la dégradation de la situation économique et sociale dans le pays qui, a-t-il regretté, a été accompagnée d'une montée des tensions politiques. Abordant la situation sécuritaire, Caïd Essebsi a déclaré, dans une séquence vidéo publiée sur la page de la présidence de la République sur les réseaux sociaux, qu'il a été décidé de reprendre le dialogue entre l'Ugtt et le gouvernement dans les proches délais, pour réexaminer toutes les possibilités qui se présentent et prendre la bonne décision. La situation difficile que connaît la Tunisie pourrait avoir des répercussions économiques, sociales et sécuritaires au moment où la Tunisie s'apprête à accueillir une nouvelle année chargée d'événements à l'instar des élections et de l'organisation du sommet arabe qui exigent un climat politique positif, a mis en garde le président de la République. Sur un autre plan, Mustapha Ben Ahmed a indiqué que lors de la rencontre jeudi de son groupe parlementaire avec le chef du gouvernement, l'accent a été mis sur la nécessité d'élever le rythme de la lutte contre la corruption et d'œuvrer en vue de rétablir la confiance des jeunes dans l'Etat et ses institutions.