Sans âme, amorphes et sans tactique, les Clubistes ont encaissé huit buts Au lendemain de cette défaite historique de 8-0 face au TPMazembe, il est toujours difficile de procéder à des analyses totalement dénuées de subjectivité. En effet, il n'y a pas un seul joueur au monde qui consente à concéder une large défaite sans se battre. Ce qu'on a vu à Lubumbashi, c'est une honte pour les joueurs clubistes et surtout pour Chiheb Ellili qui a été encore une fois hors sujet comme ce fut le cas avec l'ESS devant l'EST. Il n'a cessé de se cacher derrière les «vieux» Ifa, Darragi, Ben Yahia et Dhaouadi. Ce quatuor a été transparent et sans âme. Une tactique non adéquate aux joueurs, un onze sans âme, des changements complaisants, une formation soumise à une forte pression ont été les causes de ce waterloo qui ne faisait pas honneur au prestige du CA et surtout du football tunisien. En optant pour la défensive comme d'habitude, Chiheb Ellili a aidé les joueurs de Mazembe à réaliser un festival offensif historique avec huit buts réussis avec brio et application. 90 minutes ont suffi aux locaux congolais, le vent en poupe et avides de rachat, pour venir à bout d'un ensemble clubiste trahi par Chiheb Ellili et par son quatuor (Ifa-Darragi-Ben Yahia-Dhaouadi) vieillissant sur le score sans appel de huit à zéro. Il n'y a pas eu de réaction de la part des joueurs qui ne s'attendaient pas à une telle raclée. Cette défaite catastrophique n'a surpris personne — en dépit de sa victoire face à une faible équipe d'Al Ismaily — en quelque sorte, dans la mesure où le CA de Chiheb Ellili n'a jamais rassuré ni ses fans ni les spécialistes qui voient en lui une équipe juste moyenne, voire très peu armée pour jouer les premiers rôles en championnat ou en Ligue des champions. Et voilà que la première épée de Damoclès est tombée sur la tête de l'équipe de Bab Jedid. Battu par le FC Constantine sur un score sans appel de 3-0, le TPMazembe guidé par un grand Trésor a réalisé un festival historique en marquant 8 buts. Le comble de ce score catastrophique a été la réaction passive de l'entraîneur Chiheb Ellili. On l'a dit et redit à maintes reprises, l'encadrement de l'équipe manque cruellement de technicité et d'expertise purement footballistique afin de pouvoir juger et évaluer le travail accompli par Chiheb Ellili. Terminus pour lui après ce score catastrophique de 8-0 face à une équipe moyenne de Mazembe. Depuis son arrivée et sa série de défaites, Chiheb Ellili a dérogé aux traditions clubistes. Après, il y a eu un léger mieux face à des équipes très moyennes. La qualification clubiste face à Al Hilal du Soudan a caché les défaillances de l'équipe et les imites tactiques de l'ex-joueur de l'OCKerkennah. Avec Ellili, l'équipe clubiste donne l'impression de dégager une certaine fébrilité lors des grands rendez-vous qui s'est répercutée négativement sur la prestation collective de son équipe comme ce fut le cas face à l'EST (1-2), l'ESS (0-1) et TPMazembe (0-8). Une défense figée, avec Ifa (et ses kg de trop), Jaziri (sans âme), Salhi (limité techniquement et tactiquement) Ben Yahia (qui doit qui quitter le CA), Dhaouadi (dommage pour sa carrière), Darragi (avec ses ennuis musculaires, il ne peut plus donner le plus), Chamakhi (effacé), il est trop fragile pour donner le plus, et Ayadi, qui se cache derrière ses coéquipiers. Tout ce beau monde doit savoir que nul n'est indispensable au CA.