Cinq individus ont tenté de défoncer les portes de protection des stations de pompage et des soupapes de sécurité qui empêchent le retour de l'eau de la vallée de la Medjerda vers la ville de Bousalem. La thèse de l'acte criminel terroriste a été retenue. Les premiers éléments de l'enquête sur la tentative d'inonder la ville de Bousalem en forçant une écluse de l'oued Medjerda ont abouti à la thèse d'un acte criminel prémédité à caractère terroriste. Soupçonné d'être derrière cet acte abject qui visait à inonder une grande partie de cette ville, un groupe de cinq personnes a été arrêté par les services de sécurité. Ces individus auraient tenté de défoncer les portes de protection des stations de pompage et des soupapes de sécurité qui empêchent le retour de l'eau de la vallée de la Medjerda vers la ville, mais le gardien opérant dans les lieux a alerté les forces de sécurité qui ont vite déjoué l'opération et se sont lancées à la recherche des auteurs de cet acte terroriste. Vendredi, ce fut un tollé dans la ville et le directeur général des ressources hydriques urbaines s'est rendu à Bousalem. Ce dernier a décidé de prendre des mesures pour renforcer la sécurité des ouvrages hydrauliques et des stations de pompage d'eau dans le but d'empêcher que de tels actes ne se reproduisent dans la ville d'autant plus que le retour de l'eau de la Medjerda, par le biais de l'oued Boujaarine, pourrait aboutir à une incommensurable calamité. L'urgence d'installer des caméras de surveillance Le président de la municipalité de Bousalem a même évoqué, d'ores et déjà, l'urgence de la mise en place immédiate de caméras de surveillance en vue de sécuriser toutes les stations de pompage et les affluents de la Medjerda dont les retours peuvent engendrer des inondations dans la ville, tout en renforçant la sécurité par le biais des surveillances permanentes des lieux sensibles d'évacuation d'eau, notamment en cas de crue de la vallée ou de hausse du niveau de l'eau lors de certaines intempéries saisonnières ou ponctuelles. En attendant, les investigations se poursuivent dans le cadre de la commission rogatoire accordée par le parquet de Jendouba aux services de la Garde nationale pour enquêter sur cette affaire qui a défrayé la chronique et qui représente une première du genre en matière de terrorisme qui s'est trouvé une nouvelle cible : les ouvrages hydrauliques.