Rouler en voiture à Bizerte est un vrai calvaire pour les automobilistes. Non pas parce que la ville est sens dessus-dessous — on s'y est habitué malheureusement — mais plutôt parce que la chaussée est défoncée partout où on passe. En long, en large et de travers ...Des nids-de- poule superficiels et profonds qui se relayent rendent la circulation davantage difficile. Les conducteurs n'arrêtent pas d'esquiver pour éviter de subir des secousses désagréables et surtout d'épargner des dommages à leur précieux moyen de transport. On pense particulièrement à l'avenue Habib-Bourguiba au niveau de l'agence Tunisair, à la rue Ibn-Khaldoun là où à chaque averse il y a des inondations, à Dhahr el Kodia vers l'école primaire, à la rue Hédi Chaker et la liste est encore longue... Et on vous fait grâce de l'avenue Hassen Nouri qui se trouve carrément fermée pour travaux d'une durée estimée à un minimum de 60 jours selon une source crédible ! Il s'agit là d'un véritable chantier qui est ouvert en plein-centre de Bizerte. Qui en est responsable ? La municipalité rejette la faute sur la Direction de l'Equipement et vice versa. Parfois, ce sont la Sonede et la Steg qui sont pointées du doigt. Le citoyen n'en a cure, il en a ras-le-bol ! Mais alors pourquoi paie-t-on la vignette pour auto ? Le nombre des voitures connaît une croissance exponentielle et fait rentrer un argent fou dans les caisses de l'Etat, suffisamment pour construire des chaussées solides. Nous ne voulons plus de la politique du moins-disant lors des appels d'offres puisque les résultats sont catastrophiques sans entrer dans les détails… Les parties concernées ont du pain sur la planche. Merci de penser un peu à l'intérêt de la ville et par conséquent à celui du pays ! Nul n'est dupe…