L'infrastructure routière de la ville de Sfax n'est pas au diapason du développement économique de la région. La situation dégradée des rues, avenues et artères devient une préoccupation quotidienne des habitants. Automobilistes et passagers s'interrogent sur des solutions rapides et efficaces pour limiter les risques d'accidents. Le réseau routier de la ville de Sfax s'étend sur 1.700 km de voies dont 10% seulement sont en bon état, 20 % en condition moyenne et 70 % en situation dégradée. Chaque jour, conducteurs et piétons subissent une dure épreuve en traversant la ville. Des rues non goudronnées, chaussées défoncées, poussière, trous, crevasses et pavés arrachés. Le parc automobile supporte les grandes conséquences. Les roues, les amortisseurs des voitures sont endommagés après des dizaines de secousses quotidiennes. La situation des rues et l'absence d'une infrastructure moderne ont provoqué un grand désordre au niveau de la circulation. La situation s'aggrave d'un jour à l'autre, notamment par mauvais temps. Il suffit d'une petite pluie pour que le désordre s'installe. Les eaux de pluie forment des lacs au bord des routes. Et certaines rues deviennent impraticables et représentent un grand danger pour les automobilistes. Pour limiter les dégâts, la municipalité de Sfax a alloué un budget de 3,3 MD au titre de l'année 2013 pour combler les trous et goudronner les chaussées défoncées. Ce programme de réhabilitation concerne tous les arrondissements municipaux. La municipalité va coopérer avec l'Office national de l'assainissement, la Sonede, la Steg et Télécom pour garantir toutes les conditions de réussite des travaux. Le programme 2013 de réhabilitation et de revêtement des rues est la continuation d'un programme entamé en 2012 qui a coûté 2.355 MD et a touché des rues comme Ali Belhaouane, Tazarka, Caïed Mhamed et l'avenue de l'Environnement. La municipalité a réservé, également, une somme de 700 mille dinars pour les travaux de maintenance. Notons que le réseau routier municipal couvre 700 km dont 250 sont goudronnés. 60 % de ces rues sont en état dégradé, ce qui nécessite une maintenance régulière. Les travaux de réhabilitation de tout le réseau routier municipal, qui ont démarré l'année dernière, seront achevés en 2018. Ils vont coûter 42,5 MD.