C'est un champion confirmé qui entend réussir davantage sur la scène mondiale. Il n'est pas bien médiatisé, mais son parcours est très intéressant dans un sport en vogue comme le «kickboxing». Pour lui, son parcours est «honorable malgré l'indifférence des décideurs sportifs et l'absence d'encouragement». Il s'agit de Badreddine Aradhaoui qui présente un CV respectable. Agé de 27 ans, il a commencé à exercer sa passion dès son jeune âge, pour commencer à gagner des compétitions en 2008. Il enchaîne, depuis, une série de consécrations locales et internationales : champion de Tunisie à plusieurs reprises (2014, 2015), champion d'Afrique en 2016 et 2017, et aussi un titre mondial dans un gala organisé à Istanbul en 2017. «Le kickboxing se développe en Tunisie avec des pratiquants de plus en plus nombreux. Mais on manque terriblement de soutien financier et sportif. Je fais de mon mieux pour m'entraîner et pour participer dans des galas prestigieux. Le kickboxing est en train de faire connaître la Tunisie d'une manière que vous ne pouvez pas imaginer. J'aimerais bien être aussi connu et soutenu dans mon pays comme en France par exemple», nous a précisé B. Aradhaoui, spécialiste dans la catégorie des 91 kg. Ce sportif s'apprête à jouer en championnat de France «Pro» dans la catégorie 94-100 kg en mai prochain. Un rendez-vous qui exige une préparation consistante. B.Aradhaoui, également entraîneur professionnel, à l'image d'autres compétiteurs tunisiens peu médiatisés, mais performants, mérite plus d'intérêt.