Le tribunal de première instance, à Sidi Bouzid, dément «catégoriquement» l'information qui circule sur la remise en liberté du directeur de l'école coranique à Regueb. Dans un communiqué rendu public hier par le procureur de la République, Hassine Jerbi, le tribunal a appelé à ne pas interférer dans l'action judiciaire par des intox. Il a affirmé qu'une peine d'une année pour mariage bigame a été prononcée, en première instance, à l'encontre du prévenu. Les autorités régionales à Sidi Bouzid avaient fermé l'école coranique à Regueb et interpellé le directeur et son associé ainsi qu'un jeune affilié pour viol sur mineur. Quarante-deux enfants de l'école ont été hébergés au centre spécialisé, à Hammam-Lif, pour une prise en charge psychologique et socio-sanitaire, avant d'être remis à leurs parents. (TAP)