Dans une finale retour où elle n'aura plus rien à perdre, l'Espérance compte opter pour l'offensive Après un jour de repos bien mérité, les «Sang et Or» ont repris le chemin des entraînements. La dernière victoire face au Stade Tunisien a mis du baume au cœur et a conforté les esprits, notamment en seconde mi-temps lorsque l'équipe a réagi et a su se frayer un chemin vers les buts adverses. C'est donc bon signe avant la finale retour de la Ligue des champions face au Tout-Puissant Mazembe. Pour la circonstance, les entraînements ont repris en pente douce et seules deux séances quotidiennes étaient programmées mardi dernier. Celle du matin a été réservée au volet tactique et celle de l'après-midi au côté physique. Depuis mercredi, le rythme a été allégé dans le sens où une séance quotidienne est au menu. L'Espérance a donc repris son cycle de travail habituel, de surcroît à l'heure du match de samedi, soit à 18h00. Et puis, afin de déroger à la règle et de laisser les joueurs dans leur environnement, il a été décidé que les entraînements se déroulent au complexe du club. C'est une façon d'évacuer la pression et de positiver. Toutefois, l'équipe effectuera une mise au vert aujourd'hui à l'issue de la séance d'entraînement. Msakni en solitaire La reprise des entraînements a été difficile pour Youssef Msakni qui a ressenti des douleurs à la cuisse. De ce fait, il s'est contenté de tours de piste en solitaire et la décision de sa titularisation, samedi, dépendra de l'avis définitif du staff médical. S'il parvenait à se rétablir à temps, Msakni serait un atout de plus pour ses coéquipiers. Quoi qu'il en soit, le groupe est déterminé à donner le meilleur de lui-même afin d'essayer de renverser la tendance, ou au moins de remporter une victoire pour l'honneur. L'Espérance poussée par son public, et même si elle ne parvient pas à remporter la couronne africaine, a les moyens de bousculer cette équipe de Mazembe. C'est une question de mental. Et après les événements vécus à Lubumbashi, les Espérantistes ont à cœur de retrouver leur adversaire et le dompter. Il suffit d'avoir de la volonté et du caractère. Qui remplacera Traoui et Ben Mansour ? Les «Sang et Or» dans leur jardin en auront certainement, même si deux éléments importants vont manquer au puzzle, en l'occurrence Majdi Traoui, qui a récolté un second avertissement à Lubumbashi et dont l'expérience aurait été fort utile à l'équipe, et Mohamed Ben Mansour, expulsé au match aller et qui a stabilisé l'axe défensif. Faouzi Benzarti, qui a donné un aperçu de l'équipe sans ces deux joueurs face au Stade Tunisien en championnat, est-il en mesure de rééditer ses choix contre Mazembe? Il le confirmera cet après-midi à 16h30 lors du point de presse qu'il tiendra à l'hôtel du club. Dans un match où ils n'auront vraisemblablement plus rien à perdre, les «Sang et Or» devront s'investir à fond. Il n'y a donc plus de place aux calculs. Ça passe ou ça casse, serait-on tenté d'affirmer. L'idée de refaire confiance au groupe aligné face au Stade Tunisien germe dans l'esprit du staff technique. Nous reverrons donc à l'œuvre Ben Youssef à l'axe central former le duo avec Hichri. Tout comme l'idée d'évoluer avec un seul pivot. Dans le cas d'espèce, Korbi sera de nouveau chargé seul de la récupération, mais attention tout de même, le match face à Mazembe ne ressemble en rien à celui face au Stade Tunisien. Il y a donc un risque à ce niveau. Mais ce risque, les «Sang et Or» comptent l'assumer dans le sens où Faouzi Benzarti va jeter toutes ses armes dans la bataille en alignant préalablement trois têtes en attaque. Il pense évidemment à Eneramo, Saber Khelifa et Khaled Ayari. Dans les buts, il est fort probable qu'on refasse confiance au jeune Moëz Ben Chérifia. L'Espérance n'a plus rien à perdre.