• Incitations et avantages pour l'investissement dans le secteur des TIC • Avantages fiscaux et octroi de crédits Pas moins de 200 participants, dont des hommes d'affaires, des représentants, des structures d'appui et des institutions bancaires, des jeunes promoteurs, des étudiants en phase terminale dans les spécialités des TIC…, ont pris part aux travaux du séminaire titré : «L'investissement dans le secteur des technologies de l'information et de la communication», organisé récemment par le centre d'affaires de Sousse, en collaboration avec l'Ecole nationale d'ingénieurs de Sousse, l'Institut supérieur de l'informatique et des technologies de la communication à Hammam-Sousse, le pôle de compétitivité de Sousse, la CCIC, la pépinière d'entreprises «Sousse Tec» et le cyberparc de Hammam-Sousse, avec le soutien du réseau d'appui à l'entrepreneuriat de Sousse. Ce séminaire qui s'est déroulé en présence de Mme Lamia Chaffai Sghaïer, secrétaire d'Etat chargée de l'informatique, de l'Internet et des logiciels libres, a connu la présentation de 5 interventions-débats portant sur «Les incitations et avantages dans le secteur des TIC», «L'exportation au service des TIC», «Le rôle des cyberparcs dans la promotion des investissements dans les TIC», «Le rôle de la BFPME dans le financement des projets TIC» et «Le rôle de la société Diva Sicar dans le financement des projets TIC». Signalons aussi que des témoignages ont été présentés par des jeunes promoteurs qui ont réalisé des projets dans le secteur des TIC comme «l'unité de conception et la programmation des systèmes électroniques embarqués», «l'agence de webmarketing et webmastering des sites internet», «l'unité de conception et de développement des sites web»… Ces jeunes promoteurs ont évoqué leur parcours pour la réalisation de leurs projets, à savoir leurs contacts avec le centre d'affaires, le guichet unique de l'API, le cyberparc de Hammam-Sousse, la pépinière «Softec»… ainsi que les contraintes pour le lancement de leurs projets. Au cours de son intervention à ce sujet, M. Samir Sidhom — chargé de mission auprès du ministre des Technologies de la communication — a évoqué les avantages et incitations dans le secteur des TIC, à savoir le dégrèvement fiscal de 50% pour les investisseurs, l'exonération de l'impôt sur le revenu des entreprises totalement exportatrices pendant 10 ans, la prise en charge par l'Etat de la charge patronale à la contribution sociale pendant 5 ans pour les diplômés du supérieur lors de leur premier emploi… Il a, par ailleurs, évoqué le régime d'incitation à la créativité et à l'innovation dans le domaine des TIC dont pourra bénéficier tout projet inscrit dans le cadre d'une personne morale avec un coût ne dépassant pas 500.000 dinars, ainsi que tout promoteur justifiant un apport en numéraire de 2% du coût du projet. Il a présenté aussi le rôle du fonds de développement des communications (FDC) qui accorde des financements pour les sociétés de service et d'ingénierie informatique qui ont été constituées depuis deux ans au moins, ainsi que pour les PME pendant leurs 5 premières années par une participation de 25% des salaires des nouveaux recrutés parmi les diplômés du supérieur. Au terme de son intervention, il a évoqué quelques recommandations en vue de développer le secteur des TIC et dont on cite notamment : la poursuite du programme de formation des compétences techniques visant plus de 20.000 candidats, la mise en place d'un plan d'action dans le domaine de la recherche du développement et de l'innovation technologique pour les entreprises opérant dans le secteur des TIC. Au cours de son intervention à ce sujet, M. Mohamed Ragoubi, représentant régional de la BFPME à Sousse, a présenté quelques avantages offerts par cette banque aux jeunes promoteurs dans le secteur des TIC. Il a évoqué notamment le prêt «TIC» qui finance les besoins matériels et immatériels en TIC, notamment l'acquisition des solutions informatiques ou de télécommunciations et le prêt «immatériel» destiné à financer des actions ponctuelles relatives à des investissements immatériels, tels que la formation, la certification, la qualité, les audits… Il a indiqué que la BFPME, octroie des crédits de 2 à 10 ans avec la possibilité de financement de la totalité du crédit pour les créations dont le coût d'investissement est inférieur à 300.000 dinars.