Le bureau exécutif tentera dans sa prochaine réunion d'apporter les solutions aux problèmes qui rongent le club actuellement On n'a pas fini d'épiloguer ces derniers temps sur les relations quelque peu tendues entre les deux premiers responsables du club, en l'occurrence le président Moncef Sellami et son premier adjoint Moncef Khemakhem. Le différend portait sur la manière de gérer le club et surtout sur le rendement de l'équipe première, bien en deçà des ambitions. Moncef Khemakhem ne voyait surtout pas d'utilité dans le maintien de l'actuel entraîneur à la tête de l'équipe et persistait dans sa conviction que le salut ne pouvait se réaliser qu'en opérant un changement au poste. Ce qui n'est pas l'avis du président du club qui croit plutôt au travail et au soutien moral à toutes les parties concernées par la marche de l'équipe. La goutte qui a fait déborder le vase ! Le volet relatif au renouvellement des contrats de certains joueurs a constitué la goutte qui a fait déborder le vase. Moncef Khemakhem a décidé aussitôt de rendre le tablier, sans pour autant présenter sa démission. Une manière d'exprimer son refus de cautionner les accords conclus entre son président et les joueurs Gharbi, Younès, Ratouli, Abbès et Guemamdia, jugés exorbitants sur le plan financier. Serait-ce la rupture entre les deux hommes forts du bureau ? Toujours est-il que le bureau exécutif du club qui s'est réuni hier sous la présidence de Moncef Sellami a statué sur la situation qui prévaut actuellement au sein du club. Plusieurs points chauds ont été à l'ordre du jour et dont l'impact sur son proche avenir pourrait avoir des proportions démesurées. Mutisme intrigant Mais la question que tout un chacun se pose parmi les «fans» les plus inconditionnels du club est celle inhérente au mutisme intrigant des deux comités supposés être en mesure de veiller à la bonne santé du club : le haut comité de soutien et celui des sages. Tous deux se sont distingués ces derniers temps par leur passivité et leur indifférence quant aux problèmes délicats par lesquels passe le club. Une aberration en sorte, d'autant que leur statut leur confère une certaine marge de manœuvre dans les moments difficiles que pourrait traverser le club. Rachid AYADI