* Vers une AG extraordinaire * Les bons office de Lotfi Abdennadher n'aboutissent pas * Avec la suspension de Younès et celle plausible de Kouassi : l'attaque sfaxienne, fortement amoindrie contre l'ESSahel Au moment où il accéda à la présidence du Club Sfaxien, Moncef Sellami était pratiquement inconnu du large public du club. C'est un peu pour cela que son élection a surpris plus d'un surtout que le successeur de Slaheddine Zahaf ne résidait pas à Sfax et qu'il pourrait éprouver des difficultés à veiller aux destinées d'un club de l'envergure du club "Noir et Blanc" depuis la capitale avec toutes les conséquences et autres retombées pouvant découler de cette situation sur la marche du club. Et quand après moultes hésitations il a accepté finalement d'hériter du lourd fardeau (un déficit de quatre millions et demi de dinars de dettes) que lui légua l'ancien bureau il a fait preuve de beaucoup de courage et d'amour à ses couleurs. Il s'est cependant fixé un seul et unique mandat de deux ans sans possibilité de renouvellement et au bout duquel il espérait assainir substantiellement l'état financier désastreux du club. Seulement et après quelques mois de son mandat Moncef Sellami à maintes fois contrarié par ses pairs à Sfax a fini, exaspéré, pour présenter sa démission aux autorités régionales laquelle démission a été comme on le sait refusée par le gouverneur de Sfax. Et là où en sont les choses il y a lieu de penser que Moncef Sellami ne devrait pas aller jusqu'au bout de son mandat (juillet 2010).
Le match perdu contre le CA : la goutte qui a fait déborder le vase Moncef Sellami sans le déclarer expressément n'a pas manqué de faire part à son entourage qu'il est fortement contrarié par la manière avec laquelle son premier vice-président Moncef Khemakhem dirige les affaires du club, manière qu'il ne considère point au-dessus de tout reproche. Déjà il y a eu entre les deux hommes un premier "malentendu" quand Moncef Sellami prit la décision de nommer par une note écrite Abdallah Hajri au poste de directeur sportif sans aviser au préalable son second. Pour le président sfaxien la nomination de Hajri ne fait pas partie de ses prérogatives et qu'il ne lui a pas demandé pour ce faire de se référer à quiconque surtout que Khemakhem n'a pas procédé à la désignation d'un candidat après que les membres du bureau aient refusé au mois d'août dernier l'investiture au poste de Naceur Bedoui. Et il a fallu toute la sollicitude de personnalités influentes du club dont notamment Lotfi Abdennadher pour circonscrire le malentendu entre les deux responsables. Mais le courant malgré la réconciliation passait toujours mal d'autant qu'entre-temps s'est produit un véritable gâchis administratif et technique avec l'alignement contre Korba en coupe de trois joueurs étrangers et ce contrairement aux règlements qui n'en autorisent que l'utilisation de deux seulement. Cette affaire malencontreuse est survenue après celle de Issam Merdassi qui a failli coûter cher au club et qu'il aurait pu éviter soit en s'abstenant à aligner le joueur en question contre EGS Gafsa soit en interjettant appel auprès de la ligue après que celle-ci ait décidé de lui infliger une seconde suspension de deux matches alors qu'il n'a pas encore totalement purgé une première sanction de trois matches après son expulsion contre l'EST (1ère journée).
Vers la tenue d'une A.G extraordinaire Moncef Sellami savait que le Club Africain jouissait d'une certaine sympathie à Sfax et pour inciter les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes contre les Clubistes il a avisé l'entraîneur Ghraïri que la prime de victoire contre le C. Africain sera doublée. La décision pour une raison ou pour une autre n'a pas été transmise aux joueurs par leur entraîneur. Ce qui a mis en colère Moncef Sellami et l'a poussé à présenter sa démission. Celui-ci a fait finalement prévaloir la raison en consentant à demeurer au poste jusqu'à la fin de la saison et tout pousse à croire qu'il n'ira pas au-delà et que par conséquent il y a lieu de s'attendre à une AG extraordinaire qui accouchera d'un nouveau bureau directeur. ---------------------------------------- Avec la suspension de Younès et celle plausible de Kouassi : l'attaque sfaxienne, fortement amoindrie contre l'ESSahel
Déjà l'attaque sfaxienne sera contre l'Etoile du Sahel amputée de son attaquant le plus en forme du moment, Hamza Younès. Celui-ci étant suspendu par la Ligue, pour quatre matches suite à un écart de comportement au cours du match ayant opposé El Gaouafel au CSS pour le compte de la 20ème journée et elle risque fort d'être privée aussi des services de Kouassi. Celui-ci est convoqué à se présenter, aujourd'hui, devant la commission de discipline de la Ligue pour répondre de son geste antisportif lors du match CA-CSS qui le rend passible d'une sanction. Des soucis à la pelle en perspective pour l'entraîneur Ghazi Ghraïri qui n'aura pas droit à l'erreur une deuxième fois consécutive.