Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Accessibilité pour une meilleure intégration Sous le haut patronage de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'OFA — Dixième congrès de l'Union arabe des sourds
• Considération à Mme Leïla Ben Ali pour ses efforts louables à l'échelle nationale et arabe Les travaux du dixième congrès de l'Union arabe des sourds ont démarré, hier, à Hammamet. Placé sous le haut patronage de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe, le congrès est organisé sur le thème : "La convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées et son rôle dans la mise en place d'un environnement accessible en faveur des sourds". Ces assises se tiennent dans le cadre des efforts déployés en vue de dynamiser "la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées" dans les pays arabes. Il s'agit, également, d'évaluer son application et de mettre en exergue ses nobles objectifs au service de la personne handicapée afin de lui permettre de contribuer pleinement aux différents aspects de la vie publique. Le congrès, qui se poursuivra pendant trois jours, est organisé en collaboration avec l'Association tunisienne d'aide aux sourds (Atas). Y prennent part un grand nombre d'associations arabes actives dans le domaine de la protection des personnes souffrant de déficit auditif ainsi que de plusieurs experts et spécialistes. Lors de la séance d'ouverture, M. Mohamed Zouheir Louah, président de l'Union arabe des sourds, a souligné que ce congrès offre l'opportunité d'examiner les moyens à même de dynamiser la mise en œuvre de la convention des droits des personnes handicapées, compte tenu de son importance dans la mise en place d'un environnement accessible en faveur des sourds leur permettant un accès et une intégration à tous les secteurs en tant que citoyens à part entière dont les droits doivent être garantis. M. Zouheir Louah a, à cette occasion, fait part à Mme Leïla Ben Ali, de ses remerciements et de la considération de toutes les délégations arabes participantes pour avoir accepté de placer ce congrès sous son haut patronage et pour les efforts considérables qu'elle ne cesse de déployer à l'échelle nationale et arabe en vue d'assurer une meilleure intégration aux personnes handicapées et une protection globale à cette catégorie sociale. Il a, dans ce contexte, mis l'accent sur la sollicitude dont sont entourés les personnes handicapées en Tunisie, sollicitude illustrée à travers, notamment, les nombreuses initiatives et les législations tunisiennes qui consacrent les valeurs de justice et d'égalité. Un effort continu M. Naceur Gharbi, ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l'étranger, a indiqué, à l'ouverture des travaux de ce congrès, que la Tunisie a été le premier pays à avoir présenté un rapport national sur le respect de ses engagements dans le cadre de l'application de la convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées. Ce rapport serait le premier à être soumis à la commission chargée des droits des personnes handicapées relevant de l'Organisation des Nations unies, a-t-il précisé. L'élaboration de ce rapport, a-t-il, ajouté, illustre l'intérêt majeur que la Tunisie porte à la consécration des droits de l'Homme, mettant l'accent sur le souci de conférer à ces droits une dimension globale qui touche les domaines politique, économique et social et qui garantit les droits de toutes les catégories y compris les catégories à besoins spécifiques. Il a fait remarquer que la portée de cette politique trouve toute sa signification dans l'approche de solidarité initiée par le Président Zine El Abidine Ben Ali et fondée sur la conjugaison des efforts de l'Etat et des composantes de la société civile afin de garantir la protection de ces catégories, la garantie de ses droits, la consécration du principe de l'égalité des chances entre tous les citoyens et la lutte contre toutes les formes de discrimination, d'exclusion et de marginalisation. Il a ajouté que la Tunisie a pris l'initiative de réviser la législation relative à cette question, avant même l'adoption de la convention onusienne. Sa démarche est intervenue en concomitance avec l'élaboration par la communauté internationale de ladite convention à travers la promulgation d'une loi d'orientation en août 2005 relative à la promotion et à la protection des personnes handicapées. Le ministre a, d'autre part, mis l'accent sur l'importance des thèmes inscrits à l'ordre du jour du congrès dont, notamment, le rôle de cette convention dans la mise en place d'un environnement accessible en faveur des sourds, le renforcement des droits des personnes handicapées au sein de leurs sociétés et le rôle des sourds, de leurs organisations et des personnes actives dans ce domaine à la mise en oeuvre de la convention onusienne. Les participants auront à débattre, également, du rôle de la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées dans la consolidation des droits de la femme sourde et des sourds souffrant de plusieurs autres handicaps ainsi que du rôle des moyens d'information, de l'enseignement et de la recherche scientifique dans le renforcement de ces droits. Il a indiqué que les défis à relever au niveau de la mise en place d'un environnement accessible en faveur des sourds exige un effort continu et une participation responsable de toutes les parties en vue de réaliser les objectifs de la convention onusienne dont, notamment, ceux relatifs à l'autonomisation des sourds, à la consolidation de leur participation à la direction des institutions et des associations qui les concernent et à l'exploitation des mécanismes de la coopération internationale dans la promotion des personnes handicapées en général et des sourds en particulier.