«Mes débuts dans le métier d'entraîneur ont été effectués avec le légendaire Abderrahmane Ben Ezzeddine. J'étais au niveau de ma tâche comme entraîneur-adjoint. Depuis, j'ai escaladé les marches pour devenir entraîneur. J'ai eu la chance d'avoir des entraîneurs-adjoints comme Youssef Zouaoui, Ridha Akacha, Mohamed Torkhani, Sadok Sassi et Belhassen Meriah. Il faut dire que Youssef Zouaoui et Ridha Akacha ont confirmé tout le bien qu'on pensait d'eux. Ils sont devenus des entraîneurs de haut niveau. Aujourd'hui, le rôle de l'entraîneur est complètement différent de ce qu'il était il y a quelques années avec un effectif restreint et un staff se réduisant à un adjoint qui était surtout chargé de la préparation des gardiens de but. Actuellement, les effectifs sont devenus plus importants et le nombre des compétitions s'est accru. Avec cette évolution, l'entraîneur principal délègue à son staff une partie de ses attributions, généralement la réalisation des séances d'entraînement et aussi d'autres petites tâches quotidiennes, ce qui lui permet d'avoir un rôle d'observateur et de pouvoir jauger plus facilement les performances et le comportement des joueurs. Il est évident qu'il faut savoir bien s'entourer, ce qui était le cas à l'EST et en équipe nationale avec Youssef Zouaoui et Ridha Akacha. La complémentarité du staff est bien sûr un atout important, mais il faut d'abord la volonté commune de faire route ensemble, de savoir partager équitablement les honneurs et surtout être solidaire dans les moments difficiles, ce qui est loin d'être évident. Pour cela, les tâches doivent être bien définies et aussi bien expliquées, sinon les problèmes risquent d'arriver très vite. Je vois actuellement deux entraîneurs-adjoints qui sont compétents et fidèles. Ils ont le profil de devenir des entraîneurs à l'avenir. Il s'agit de Maher Kanzari et Nabil Kouki. L'exemple de Jose Mourinho est à méditer. Il a franchi les étapes pour devenir le meilleur entraîneur du monde».