• Le rayonnement de l'approche tunisienne dans le domaine de la promotion de la femme s'est illustré, de manière éloquente, à travers la présidence de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat, de l'OFA M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères, a présidé, hier, à Tunis, l'ouverture d'une table ronde, organisée par l'Organisation tunisienne des mères (OTM), sur le thème "Droits de la femme en Tunisie, harmonisation de la législation tunisienne avec les conventions et les résolutions onusiennes". Cette initiative s'inscrit dans le cadre des festivités marquant la célébration du 62e anniversaire de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et des Journées nationales de solidarité et de la famille. M. Kamel Morjane s'est félicité du choix du thème qui coïncide, dit-il, avec la célébration de la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, compte tenu de l'étroite relation entre les droits de l'Homme et les droits de la femme. Le ministre a relevé que les réformes qui sont venues conforter les droits de la femme et ses acquis ont permis à la femme tunisienne d'occuper une place privilégiée au sein de la famille, dans la société et dans les postes de décision et de responsabilité, ainsi qu'au niveau des sphères de production en tant que partenaire à part entière de l'homme. Le ministre a mis l'accent sur la ferme conviction qui anime le Chef de l'Etat affirmant que l'homme et la femme sont la finalité de toute œuvre de développement dans la Tunisie de l'ère nouvelle, indiquant que le Président Ben Ali a dédié un volet permanent dans ses différents programmes électoraux, dont notamment le programme présidentiel (2009-2014) "Ensemble relevons les défis", programme qui comporte un volet intitulé "La femme tunisienne, symbole d'authenticité et emblème de la modernité". Le ministre a rappelé, dans ce contexte, les instructions données par le Président Ben Ali, dans son discours prononcé à l'occasion du 23e anniversaire du Changement, en vue de consacrer l'égalité entre l'homme et la femme en tant que principe constitutionnel. Il a réaffirmé que le projet civilisationnel du Changement a permis de réaliser l'harmonie totale entre la législation nationale et les conventions et les résolutions onusiennes, illustrant ainsi dans la réalité la ferme volonté politique du Chef de l'Etat de hisser les droits de la femme aux plus hauts niveaux. M. Kamel Morjane a, par ailleurs, souligné que la personnalité de la femme tunisienne, à la fois authentique et moderne, et qui trouve sa meilleure illustration dans la personnalité de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République, est devenue un modèle auquel aspire toutes les femmes dans le monde arabe et islamique et constitue une source d'inspiration pour plus de liberté et de rayonnement. M. Kamel Morjane a souligné, dans ce contexte, que la présidence de Mme Leïla Ben Ali de l'Organisation de la femme arabe (OFA) est une présidence dynamique et efficace, en ce sens qu'elle a permis l'élaboration d'une série de propositions et d'initiatives d'avant-garde, à l'instar de l'initiative lancée en faveur de la création de la Commission de la femme arabe pour le droit international humanitaire. Cette initiative, a précisé le ministre, vise à conforter les efforts internationaux, régionaux et nationaux afin de promouvoir et d'assurer le respect du droit international humanitaire tout en veillant à en diffuser la culture à large échelle. Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, d'une initiative qui trouve son bien-fondé dans plusieurs congrès et résolutions, dont notamment la résolution du Conseil de sécurité 1325, que la Tunisie a joué un rôle décisif dans son adoption par le Conseil de sécurité en octobre 2000. Cette résolution incite à renforcer la participation de la femme à tous les niveaux, à savoir la prise de décision, les opérations de maintien de la paix et la protection des droits de la femme, notamment lors des conflits armés. En conclusion, le ministre a relevé que les interventions de l'Etat et des instances gouvernementales demeurent tributaires de la conjugaison des efforts des différentes composantes de la société visant à diffuser et à consacrer l'égalité entre l'homme et la femme. Une volonté politique constante Mme Bébia Bouhnek Chihi, ministre des Affaires de la femme, de la famille, de l'enfance et des personnes âgées, a souligné l'adhésion de la Tunisie, avec volontarisme et avant-gardisme, au processus international protégeant les droits de la femme, après avoir franchi des étapes importantes sur la voie de la promotion, du renforcement et de la défense des droits de cette catégorie, à la lumière des conventions et chartes mondiales instituant et protégeant ces droits. Présidant, la clôture, hier après-midi, à Tunis, d'une table ronde organisée sur le thème : «Les droits de la femme: harmonisation de la législation tunisienne avec les conventions et résolutions onusiennes», Mme Bébia Chihi a indiqué que la Tunisie du Changement considère les droits de la femme comme étant une partie intégrante du dispositif international des droits de l'Homme, mettant l'accent sur les mesures et les initiatives adoptées ainsi que les législations et les mécanismes nécessaires mis en place à l'effet de renforcer les attributs de ces droits, à l'échelle politique, sociale, économique et culturelle. La ministre a ajouté que l'approche initiée par la Tunisie dans le domaine de la promotion de la condition de la femme repose sur une volonté politique constante et une vision réformatrice avant-gardiste, faisant observer que la femme représente dans la pensée du Président Ben Ali un symbole de modernité et un maillon indissociable d'un projet sociétal civilisationnel, qui a consacré un concept dynamique de l'égalité des chances entre les deux genres, et hissé la femme au rang de partenaire, à part entière, avec l'homme. Mme Chihi a affirmé que le rayonnement de l'approche tunisienne dans le domaine de la promotion de la femme s'est illustrée, de manière éloquente, à travers la présidence de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République, de l'Organisation de la Femme Arabe (OFA), relevant que la Première Dame de Tunisie a affiché, depuis le début de son mandat à la tête de cette organisation, en mars 2009, une forte volonté de lancer des initiatives concrètes et d'adopter de nouveaux programmes, conceptions, mécanismes et stratégies, afin que l'OFA s'engage dans une nouvelle phase, sur la voie de la promotion de la condition de la femme arabe et du renforcement de ses droits ainsi que de son rôle dans le développement des sociétés de la région. Un modèle à suivre Pour sa part, Mme Saïda Agrebi, présidente de l'Organisation tunisienne des mères (OTM), a salué l'approche globale et universelle du dispositif des droits de l'Homme en Tunisie, une approche dont les fondements ont été mis en place par le Président Zine El Abidine Ben Ali. Elle a souligné, à cet égard, le souci constant du Chef de l'Etat de préserver les différentes composantes de ce dispositif, ce qui a permis d'imposer l'expérience tunisienne comme un modèle à suivre au niveau régional et international. De son côté, M. Ridha Khmakhem, coordinateur général des droits de l'Homme au ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, a indiqué que le combat de la Tunisie contre toute forme de discrimination est une lutte profondément ancrée dans l'histoire du pays et fortement appuyée par les réformateurs et les intellectuels tunisiens. Cette approche a été renforcée depuis le Changement dans la mesure où la direction de l'ère nouvelle a hissé le dispositif des droits de l'Homme au rang constitutionnel. M. Sahbi Karoui, premier vice-président de la Chambre des Députés, a souligné la place privilégiée qui revient à la femme en Tunisie, ce qui lui a permis de se placer à un niveau d'avant-garde dans la société et de s'imposer comme un modèle à suivre pour la femme arabe. M. Mohamed Ben Abdallah, secrétaire général adjoint du Rassemblement constitutionnel démocratique chargé des organisations et des associations, a mis en relief le pari fait par le Président Ben Ali sur la femme dans son projet civilisationnel. Cette place, a-t-il précisé, reflète la conviction profonde du Président de la République en l'aptitude de la femme et sa compétence à assurer son rôle dans les différents aspects de la vie politique et au niveau du processus de développement.