Les travaux de la 14e session du conseil d'administration de l'Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont pris, fin hier, à Tunis. Cette session a permis aux 22 pays d'Afrique, aux 5 pays du Nord (Allemagne, France, Canada, Italie et Suisse) et aux organismes membres, de réaffirmer leur attachement à la pérennité de cet organisme. M. Jean-Pierre Thebault, vice-président de l'OSS, a affirmé, à l'issue de ces travaux, que la session a été l'occasion de débattre des difficultés financières et de management qui ont empêché, ces dernières années, l'observatoire de fonctionner et mis "sa pérennité en doute". Il a ajouté, lors d'un point de presse, que de nouvelles règles de gestion financière ont été adoptées, évoquant les efforts déployés dans ce domaine par la Tunisie qui assurait la présidence du conseil d'administration de l'OSS. Lutte contre les changements climatiques M. Thebault a également salué l'engagement des pays membres, tels que l'Ouganda et le Niger, à apporter leur soutien financier et technique à l'Observatoire. M. Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du Développement durable et président de l'OSS, a souligné, à la clôture des travaux, que l'observatoire est appelé à mobiliser les financements nécessaires à la lutte contre les changements climatiques. Créé en 1992, l'OSS est une association internationale qui a pour objectif notamment de donner une nouvelle impulsion à la lutte contre la désertification et d'atténuer les effets de la sécheresse dans la région sahélo-saharienne.