La 27e édition du salon de l'artisanat promet d'être une des meilleures jamais tenues. Rendez-vous donc du 12 au 21 mars prochain au Palais du Kram. Toutes les éditions se valent, dit-on. Ce ne sera certainement pas le cas de la 27e édition du Salon de l'artisanat, nous affirment certains responsables de l'Office de l'artisanat. Aussi aurons-nous droit à une édition originale, pleine et riche de nouveautés; théoriquement cela devrait être la règle pour chaque édition car, et tout compte fait, le salon demeure de loin la pierre d'achoppement autour de laquelle s'active pratiquement tout le personnel de l'ONA. Vieux de presque une trentaine d'années, il n'a plus droit ni à l'amateurisme ni à l'improvisation et encore moins à la médiocrité. La 27e édition qui se tiendra du 12 au 21 mars, comme d'habitude au Palais des expositions du Kram, promet de surpasser toutes les précédentes. En tous les cas, le programme est a priori séduisant et alléchant. Une sélection rigoureuse Sur le plan nouveauté d'abord, et pour fermer la porte à tout aventurisme, ceux qui ont eu droit de cité à l'espace création, somme toute l'espace vedette de la manifestation, auront à affronter une sélection des plus rigoureuses. Les candidats, dont le produit à exposer est auparavant revu et corrigé à maintes reprises par le corps encadreur de l'office afin qu'il réponde au mieux aux objectifs de la création artisanale, doivent ensuite passer à la sélection régionale. C'est le premier palier. Le deuxième se fait à l'échelle nationale où ne figureront, en fin de compte, que les meilleurs candidats. Dans ce même espace, les organisateurs, faisant preuve d'imagination mais aussi de reconnaissance à l'égard de ce qu'on peut appeler les ambassadeurs d'un artisanat de qualité, ont aménagé l'«Espace des Vétérans». On espère ainsi ramener, au Salon, des artisans qui, depuis longtemps, ont déserté la manifestation tels que Slah Smaoui, Mohamed Hchicha, Khaled Ben Sliman, Sadika Kammoun, Ali Chammakhi, Aïcha Filali, etc. Encadrement et vulgarisation Autre nouveauté : pour la première fois et on espère que ce ne sera pas la dernière, un pays du Maghreb, en l'occurrence la Libye, participera au salon avec une gamme de produits. La Libye aura même sa journée propre qui sera fêtée durant la tenue du Salon et cela le 18 du mois courant. La dernière innovation consiste en la réservation d'un espace pour les jeunes promoteurs. Une cinquantaine des plus motivés et des plus brillants ont été sélectionnés sur le volet. Ils profiteront de stands gratuits et, plus important, de prestations et d'encadrement de représentants de marchés internationaux de Messe-Francfort, de Matchef de Milan et de Médina de Hammamet. Ces marchés fournissent un certain nombre de prestations de services, d'appuis financiers dont ne sont au courant que très peu de personnes. Cet encadrement est appuyé par les représentants d'autres mécanismes tels que le Famex, le Foprodex et qui seront bien sûr présents au Salon et l'espace partenariat et encadrement. Ce dernier est une sorte de forum où seront réunis sous forme de box et de guichets d'informations, tous les intervenants du secteur. C'est un espace ouvert aux professionnels, aux participants du salon et au grand public. A côté, il y a bien sûr toutes les bonnes vieilles recettes du salon : un espace d'occupation net de quelques 8 500m2, sur lequel se tiendront environ 600 exposants, des concours plein les yeux qui incluent les professionnels de quelque six secteurs dont notamment le tissage, l'habillement, la poterie et la pierre, le bois et la fibre végétale… ainsi que les diplômés et les ressortissants des écoles de formation.