Lens a dominé Caen (2-0) à Bollaert en match en retard de la 18e journée de L1. Ce succès permet aux Sang et Or de sortir de la zone rouge La semaine passée, le calendrier de la Ligue I a été mis à jour et les clubs nordistes en ont bien profité. Si Lille a accentué son avance en tête du championnat en surclassant Nancy (3-0), Lens a remporté samedi une victoire ô combien importante dans la lutte pour le maintien face à Caen, un concurrent direct en bas de classement. Le Racing et son nouvel entraîneur Laszlo Boloni ont trouvé les ressources mentales pour rebondir après la raclée début janvier en Coupe de France face au PSG (1-5). La passe de deux pour les «Sang et Or» Lens a bien réagi en enchaînant deux succès en L1 après celui décroché face à Saint-Etienne (2-1) il y a une semaine, ce qui leur permet de quitter enfin la zone de relégation. Et comme le bonheur des uns fait généralement le malheur des autres, c'est Caen qui plonge dans la zone rouge. Les Normands n'ont pas su surfer sur leur éclatant succès le week-end dernier à Brest (3-1). Même s'ils n'ont pas à rougir de cette défaite, les Normands sont tombés sur des Artésiens pour le moins réalistes. Le gardien caennais Alexis Thébaux ne pouvait pas grand-chose sur le premier but, inscrit à la 20e minute d'une magnifique volée du capitaine «sang et or», Adil Hermach. En revanche, le dernier rempart du Stade Malherbe n'est pas exempt de tout reproche sur le second but. Il a mal anticipé le tir de Maoulida, excentré côté gauche, en pensant que le Lensois allait centrer. Mais filou comme il est, l'attaquant a cadré (55e). Il n'avait plus marqué depuis la 1ère journée. Chambéry crée la sensation ! C'est la magie de la Coupe de France. Après avoir débuté l'année par une historique qualification pour les 16es de finale en sortant l'AS Monaco (1-1, 3-2 tab), les amateurs de Chambéry ont réalisé un nouvel exploit en éliminant le Stade Brestois dans des circonstances quasi similaires. Au Stade municipal, le suspense fut total et il faut bien avouer que l'on ne donnait pas cher de la peau des Savoyards, héroïques de bout en bout, quand Grougi a débloqué le tableau d'affichage pour Brest dans la seconde partie de la prolongation. Il restait alors treize petites minutes à jouer. L'équipe d'Alex Dupont, forte de son expérience de formation de L1, n'avait plus qu'à gérer et bétonner derrière. En somme, à ne prendre aucun risque. Le souci, c'est que les Bretons n'ont pas su contenir la fougue et l'insouciance de ces joyeux et téméraires Savoyards. Trois minutes avant la fin de la prolongation, l'ancien «Vert» Malik Faye a égalisé seul face au but après avoir profité d'un beau travail de Yahia Bey (117e). Remis en selle, Chambéry avait gagné le droit de disputer un duel serré aux tirs au but. Et c'est alors que leur mental et leurs qualités techniques se sont vraiment révélés supérieurs. Dans son petit stade champêtre, Chambéry a vite mené 3 tirs à 1 après que Larsen Touré et Omar Daf ont manqué leurs tentatives. La frappe de Daf était par exemple d'une incroyable mollesse. Un manque de conviction aussi évident que surprenant. Si ensuite Yahia Bey a raté son tir, Sahinovic a fait exploser de joie le camp chambérien en convertissant le cinquième et dernier tir de son équipe. Un véritable coup de tonnerre !