Le président directeur général de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), Salah Besbès, est intervenu sur les ondes de Radio Mosaïque FM pour confirmer que plus de cinq cents logements construits et non encore occupés ou en cours de construction et qui sont déjà vendus par contrat bien établi, ont été squattés par des intrus non identifiés encore. M. Besbès a précisé, chiffres à l'appui, que les zones touchées sont particulièrement la Cité Nour Jaâfar près de Gammarth, Sidi Hassine et Fouchana où des logements individuels et collectifs du type économique (Foprolos1, à 39 mille dinars) ont été illégalement occupés par des gens, apparemment d'un certain niveau puisqu'ils sont motorisés, selon ses dires, et disposant de voitures plus ou moins luxueuses. A signaler que selon d'autres sources, le nombre des logements en question serait plus grand et atteindrait plus de mille. Les dégâts seront indemnisés Les assurances indemniseront les dégâts causés par les événements de la révolution en les classant dans la catégorie «émeutes et mouvements populaires». Cette qualification, qui n'existait pas dans le jargon des assureurs, permettra de dédommager les entreprises économiques publiques et privées lesquelles ont souscrit à tous les risques. En outre, la Ftusa a sensibilisé les compagnies d'assurances pour entamer, dans les plus brefs délais, l'évaluation des dégâts causés par les récents mouvements populaires, particulièrement à l'intérieur du pays, et de prendre les mesures nécessaires pour l'indemnisation des assurés. Changement à la tête de l'ambassade de France en Tunisie Selon Libération, Pierre Ménat, l'actuel ambassadeur, va être remplacé par Boris Boillon, en poste à Bagdad. L'ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière, affirme que les autorités politiques françaises étaient «parfaitement au courant» des dérives du système Ben Ali, dans une tribune publiée hier dans Libération. Recouvrement des créances Le recouvrement forcé des créances sera le thème d'un séminaire de formation, organisé par le Cifoc, les 8 et 9 février à l'hôtel résidence Gammarth. C'est l'une des principales causes de défaillance des entreprises. L'impayé n'est pas pour autant une fatalité. De nombreux moyens existent pour obtenir le paiment des créances.