• Des squatters ont réclamé eau et électricité au gouvernorat! • Plus de 1.000 logements ont été squattés dans des cités résidentielles de l'Ariana (Ibn Jaâfar) et de Sijoumi. Au cours de ce mois, le ralentissement des services municipaux dû notamment à l'insécurité a profité à des individus qui n'ont pas hésité à squatter des terrains et des logements de la Société nationale immobilière de Tunisie (Snit). A l'Ariana, 197 logements sociaux individuels S+1, flambant neufs, achevés, ont été occupés illégalement, alors que les promesses de vente ont été conclues pour la majorité de ces logements. La société et les nouveaux propriétaires ont dû assister, impuissants, à cette occupation féroce par des intrus sans foi ni loi. 199 autres logements S+2 ont été également occupés. Des individus et des familles se sont, par ailleurs, installés dans des logements en cours de construction, causant des dégâts au niveau des équipements, des portes et des fenêtres... Plus de 1.000 logements, dont le prix est compris entre quarante et cinquante-cinq mille dinars, ont été squattés dans des cités résidentielles de l'Ariana (Ibn Jaâfar) et de Sijoumi. A Fouchana, 122 logements individuels et 104 logements sociaux ont été occupés. Les intrus se sont installés dans des résidences non viabilisées et se seraient même rendus au siège du gouvernorat pour réclamer… l'eau et l'électricité!!! Certains ont quitté ces logements pour les revendre à… 300 et 400 dinars! Dans la zone d'El Mnihla, la Snit a fait l'acquisition de lots à usage industriel, qui ont été également squattés. Des familles sans revenus s'y sont installées. La société, qui a accusé de lourdes pertes, en termes de dommages, occasionnés au sein des logements et dont le coût s'élève à des millions, a décidé de se plaindre auprès du ministère de l'Intérieur. Mais le mal est fait: des clients ont décidé d'annuler les promesses de vente conclues avec la société.