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Le programme « Amal » pour renforcer l'employabilité des diplômés du supérieur Conférence de presse du ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi
• Le programme " Amal " profitera à 50.000 diplômés du supérieur • Des concours régionaux pour recruter 14.000 demandeurs d'emploi dans la Fonction publique, dont 8.150 diplômés du supérieur Pour renforcer l'employabilité des jeunes en Tunisie, l'action du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle s'articulera autour de quatre axes d'exercice susceptibles d'élargir les horizons devant les demandeurs d'emploi. C'est ce qu'a annoncé M. Saïd Ayadi, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, lors de la conférence de presse tenue, hier matin, au siège du ministère. En fait, il s'agit d'un plan d'action pour répondre aux attentes et aspirations des jeunes. Le premier axe de cette démarche est baptisé programme "Amal" (espoir). Il consiste à faire bénéficier 50.000 diplômés du supérieur de sessions de formation et de stages dans les spécialités définies en fonction des exigences du marché de l'emploi. La formation se déroule dans les centres de formation publics et privés. Pendant la période de stage ou de formation, une allocation de 200 dinars par mois pour une période maximale d'une année sera accordée aux bénéficiaires, en plus de leur droit à la couverture médicale, a souligné M. Ayadi. Quant aux critères relatifs à ce programme, le ministre a fait remarquer que la période passée au chômage, la situation familiale et sociale du chômeur et le niveau du développement économique de la région à laquelle il appartient, seront des données déterminantes dans l'acceptation de son dossier. Ce programme entrera en vigueur à partir du 1er mars prochain avec la collaboration de certaines institutions de la société civile. Les jeunes désireux d'en bénéficier devront déposer leurs dossiers auprès des bureaux de l'emploi relevant des régions auxquelles ils appartiennent. S'agissant du deuxième axe d'exercice, le ministre a fait remarquer qu'il sera procédé à l'organisation de concours régionaux pour recruter 14.000 demandeurs d'emploi dans la Fonction publique, dont 8.150 diplômés du supérieur, avec pour mots d'ordre : transparence et égalité des chances entre tous les candidats. Les structures publiques concernées se chargeront de publier les résultats de ces concours vers la fin du premier semestre de 2011, sous la supervision des services du Premier ministère. M. Ayadi a indiqué que les services du ministère ont, également, conçu "un système de préparation au travail dans la Fonction publique", pour aider les diplômés du supérieur au chômage de longue durée à se préparer aux différents concours ouverts au niveau de toutes les structures publiques. Ce programme concerne 10.000 jeunes, sur la base de certains critères‑: une période de chômage d'au moins trois ans, la situation sociale de la famille du chômeur et le niveau de développement économique de la région à laquelle appartient le chômeur. Une allocation de 200 dinars sera accordée aux adhérents à ce programme durant la période de la formation. Les services du Premier ministère superviseront ce programme, avec la collaboration des services du ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle. Pour ce qui est du quatrième chapitre, le ministre a observé qu'après avoir bénéficié à 25.000 jeunes en 2010, le programme d'adaptation et d'insertion professionnelle, profitera cette année à 40.000 jeunes ayant un niveau d'enseignement secondaire. Sachant qu'une allocation de 80 dinars par mois leur sera accordée durant l'année 2011 : un programme à la charge des bureaux de l'emploi, a-t-il affirmé. Clôturant la conférence, M. Ayadi a laissé entendre que l'emploi des jeunes Tunisiens devrait être l'affaire de tous, partant de la conviction que "ventre affamé est incompatible avec la démocratie".