Depuis le 14 janvier, le président du club, Montassar Mehrezi, n'exerce pas ses fonctions. Il fait partie des membres de la famille du président déchu, arrêtés à l'aéroport de Tunis-Carthage L'Avenir Sportif de La Marsa n'a pas été épargné par les événements qui ont secoué le pays après la révolution du 14 janvier. Gendre du président déchu, Montassar Mehrezi fait partie des membres de la famille, arrêtés le soir du 14 janvier à l'aéroport international de Tunis-Carthage. Depuis, il a été placé en détention. Une vacance de poste qui a plongé le club dans le flou. On annonce dans un premier temps une vacance définitive du poste de président, avant qu'on se rétracte pour annoncer un vide temporaire. Et c'est le premier vice-président, M. Hammouda Louzir, qui assure l'intérim. Entre-temps, on s'est donné un mois pour se réunir de nouveau et décider du sort de la présidence du club. Au fait, les dirigeants marsois, anciens et actuels, sont partagés entre deux choix. Il y a ceux qui souhaitent que le premier-vice président continue à assurer l'intérim jusqu'à la fin de la saison et la tenue de l'assemblée élective dans les délais habituels, soit à l'intersaison; c'est-à-dire que M. Louzir assure ce qui reste du mandat de Mehrezi; et ceux qui s'attachent à l'article 26 des statuts du club, selon lequel le premier vice-président convoque une assemblée extraordinaire dans les deux mois qui suivent, pour élire un nouveau bureau directeur. L'article 26 C'est l'option prônée par M. Hichem Znaïdi, ancien membre du bureau directeur : "Je suis étonné qu'à ce jour, le bureau directeur refuse de décréter la vacance du poste de président. Depuis son arrestation, le 14 janvier dernier à l'aéroport de Tunis-Carthage, M. Mehrezi n'exerce plus ses fonctions de président. Par conséquent, il y a lieu, conformément à l'article 26 des statuts de l'ASM, de déclarer la vacance du poste et de convoquer une assemblée extraordinaire et élire démocratiquement un nouveau bureau directeur. Or, à ce jour, les cartes d'adhésion ne sont pas mises en vente.", s'exclame l'ancien trésorier de l'ASM. Pour sa part, M. Hassine Ben Hassine, président de la section football, éclaire notre lanterne sur la disposition du bureau directeur d'assurer la continuité jusqu'à la fin de l'exercice actuel : "Les deux ou même trois mois en question dans l'article 26, coïncident avec la fin de la saison et la date de la tenue de l'assemblée élective. Le comité des sages qui regroupe les anciens dirigeants et les responsables actuels est pour que Hammouda Louzir assure l'intérim, et tenir une assemblée élective dans les délais", nous a-t-il fait savoir. Fausse polémique ou pas, la présidence de l'ASM fait débat dans les rouages du club. Il y a ceux qui préfèrent la continuité pour mener le club à bon port jusqu'à la clôture de la saison. L'autre camp estime qu'il est temps de couper avec le passé.