Le président de l'OB est le seul à dire qu'il n'y a pas le feu Après deux stages de préparation, l'OB est rentré au Kémiti et a repris les entraînements dans son jardin. Le groupe commence à prendre forme et à acquérir des automatismes, les deux regrouments, à Sousse et à Borj Cédria, ayant soudé l'équipe et permis aux joueurs et au staff technique d'avoir une vie de groupe. L'OB, qui esssayera durant la reprise de sauver sa place parmi l'élite, doit tout mettre en œuvre pour réussir dans cette tâche car le moindre faux pas serait fatal pour la formation nordiste. Il faut tout d'abord éviter les cartons et les suspensions inutiles pour permettre à Hidoussi de disposer de tout son effectif. L'OBéja a besoin du soutien de son public qui doit l'encourager et le soutenir dans son opération sauvetage. Mokhtar Nefzi est optimiste : «Je suis en train de faire de mon mieux pour mener la barque de l'OB à bon port. Mes joueurs ont été payés jusqu'au mois de février et nous allons tout faire pour honorer nos engagements jusqu'à la fin de la saison. Pour mieux réussir notre tâche, nous allons créer prochainement un comité de soutien, ouvert à tous ceux qui peuvent aider le club. En plus, on va créer un statut pour relancer le comité des sages qui encadrera le club et le soutiendra financièrement et moralement. Je suis optimiste quant au reste du parcours». A l'OBéja, tous les indices sont au vert et tout laisse croire que le club sortira la tête de l'eau et retrouvera sa vitesse de croisière.