Au lendemain du 14 janvier, notre pays a vu les forces de l'ordre déguerpir, ne sachant plus à quel saint se vouer, l'homme en lequel elles se reconnaissaient ayant pris la poudre d'escampette. Depuis, bien des changements ont été effectués à la tête du corps de la police. Des tentatives de réconciliation ont été entreprises de part et d'autre pour ramener la stabilité, un tant soit peu, dans nos régions. Certes, le rapprochement entre le peuple et son «protecteur» sur le plan sécuritaire s'est avéré un peu difficile, hésitant au départ mais force est d'observer que la coexistence est vitale pour l'intérêt de la démocratie et de la concorde. Le retour des policiers sur la «scène» est on ne peut plus indispensable. On les voit par intermittence, tantôt devant le district sur l'avenue Habib-Bourguiba «accolés à des militaires, tantôt au poste situé à l'entrée d'El Bhira». Quant aux agents de la circulation, ils pointent au centre-ville au carrefour de l'avenue Hassen-El Nouri et Habib-Bourguiba et repartent rapidement on ne sait où?! La circulation en pâtit et l'insécurité gagne les habitants, tout particulièrement les jeunes qui sortent de l'école et du lycée l'après-midi. Tout le monde a besoin d'être rassuré surtout en ces temps délicats de transition vers la démocratie. Il n'y a plus lieu de se «terrer», le devoir national appelle tous les Tunisiens à reprendre effectivement le travail. La politique a ses adeptes! Espérons que les jours à venir verront une présence policière plus étoffée…